Ghost - Une cible , un mentor ( Partie 1 )

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- " Un grand mentor vous aide à réaliser ce qui semble impossible. " - 

-Mariela Dabbah


Nord de la Laponie 

Mars 2020 




Anne ...


Je regarde sa silhouette masculine , son corps musclé ,sa grande taille et ses mains tatouée , ils sont tellement anciens que la couleur à viré au bleu mais cela lui va bien . Etrangement , ces traits sont fins et doux , seul son regard contraste avec la dureté dont elle peux faire preuve , Anne , c'est un mental d'acier , une femme de poigne . Depuis que je la connais , je ne l'ai jamais vue avoir peur . Elle me fascine autant qu'elle peut parfois m'effrayée . Anne , c'est le genre de femme qui n'ai pas de bonne compagnie pour une soirée entre copine, parce qu'elle parle peu et elle rigole quasiment jamais , elle ne sait pas faire preuve d'humour , elle est froide , distante et rude .

Je me souviens encore de ces yeux et de son expression la première fois où je l'ai vue . C'était en France , mon pays natale . J'étais une adolescente de 16 ans , une gamine sale et répugnante , les cheveux sales et emmêlée qui trainait dans des bâtiments abandonné sous l'autorité d'un homme qui me forçais à lui chercher ces doses de drogue, à volé pour lui ...


Quand son regard s'est posé sur moi , je l'ai vue entrouvrir la bouche de surprise , c'était la seule et unique fois que j'ai vue cet expression sur son visage , et encore aujourd'hui , je ne sais pas ce qu'il m'a prit , mais je l'ai suivi . Elle m'inspirait ni sentiment de maternité , ni tendresse mais simplement un sentiment de sécurité intense , et c'est tout ce dont j'avais besoin .

Anne ...

Anne ce jour là , n'a pas dit un seul mot , elle m'a ramené ce que je pensais être chez elle , et la première chose qu'elle à fait , c'est de me lavé , avec le coté vert d'une éponge , je souffrais , mais je disais rien , je ne cessait de la fixer , j'étais bien ... apaisée ... et en sécurité , encore une fois .

Cette femme ne parlais pas un mot de Français , elle parlais Anglais , Italien et Russe , mais pas Français . Alors nous avons commencé à communiquer à notre façon , j'ai appris l'Anglais rapidement , je suis devenu Bilingue rapidement .

Anne ne me donnais pas le sentiment d'être une mère , ni une soeur , ni une amie , c'était mon mentor dans cette vie que je n'avais jamais eu le luxe de choisir .

Je n'ai jamais compris pourquoi , mais elle n'a jamais voulu m'apprendre l'Italien , bien des années après j'ai compris pourquoi ...
Anne Keller était une redoutable espionne . Discrète , organisée et impitoyable . Je ne savais pas grand chose de son activité et ce n'est qu'à mes 20 ans qu'elle m'a doucement initiée , parce que je le lui avais demandée . S'assurée de ne jamais être suivis , ne pas trop parler , se démarqué le moins possible , ne pas trop se faire voir . Des petites astuces qu'elle m'a apprise ainsi que beaucoup d'autre .

Mes yeux se perdent sur mon mug rempli d'un café bouillant , la fumée m'effleure le visage laissant une sensation moite sur ma peau . Je suis assise sur une chaise en bois qui me fait mal aux fesses et la table en face de moi n'est pas forcément mieux .

Nous sommes dans un chalet , rustique , le confort , c'est le feu de cheminée et de l'électricité , pas de wifi , pas de Bluetooth , pas de réseau , ce sont les règles . Des règles de base .

J'ai horreur du froid et de la neige , et ici , dans ce pays , il y a que ça , en plein mois de Mars en plus . La neige , c'est froid , ça brûle . Les pieds sont froids , les chaussures mouillés , nous nous recouvrons d'une tonne de vêtements ... Non , vraiment , j'ai horreur de ces conditions .

Call of Duty - Douce évasion d'OS .Où les histoires vivent. Découvrez maintenant