Ghost - Derrière les barreaux de l'âme (Partie 2)

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- " Ça veut dire quoi " Je t'aime ? " "

- " Que tu existes à l'intérieur  de moi . " - 

John Joos .


Cabinet d'avocat - Besançon


La femme en face de moi me paraissait tendue ; non ... elle l'étais vraiment .

Son parfum, qui allait parfaitement pour une femme de son âge , environ cinquante cinq ans, embaumait l'espace de mon bureau .

A chaque fois qu'elle parlait , les effluves de celui-ci venait perturbé mon odorat .
Ce gestes accompagnait chacune de ces paroles, chaque mots était clair et net.
Comme-ci elle répétais un texte. Son discours avait du être raconter un nombre incalculable de fois .

Malgré le fait que j'étais Anglais, je n'eu aucun mal à la comprendre parfaitement .
Son aplomb paraissait impressionnant et ça m'étonnais d'autant plus, puisque j'étais un ancien Lieutenant des forces spéciales de mon pays.

Ancien vétéran, mon stoïcisme et ma dureté m'étais fort utile dans cette nouvelle carrière que j'avais choisi après me retraite, celle d'avocat .

Rien n'avais été difficile , tant l'apprentissage de la langue Française que la reprise de mes études .

Je m'étais spécialisé dans les cas les plus complexes. Et au vue de l'énorme dossier qui trônais sur mon bureau, cette nouvelle affaire m'avais l'air plus qu'intéressante .

De sa voix grave, qui trahissait un tabagisme vieux de plusieurs années, ma cliente me dit d'un voix faussement assuré :

— J'ai vraiment besoin de vous, enfin, surtout ma fille, mon aînée.
— En quoi je peux être utile à votre fille ? Je dis avec mon fort accent britannique .

La femme devant moi soupir, puis elle me répond d'une voix plus calme .

— Elle est en prison à l'heure actuel, est elle n'est pas censée y être, tout ça ... Elle balaye d'un geste avec sa main . C'était qu'un accident .
— Madame , toute les familles qui viennent me voir me dise la même chose concernant leurs proches .
— Sauf que là, c'est la vérité . Me dit-elle durement .


Son expression me questionne. Elle à l'air farouchement convaincue par l'innocence de sa fille .

Je me racle la gorge, et je l'observe, puis mes yeux se pose sur l'épais dossier qui se trouve toujours sur mon bureau, placé entre elle et moi .

— Je n'ai pas pour habitude de demander la version de la famille concernant l'accusation, mais j'aimerais entendre la vôtre . Je dis calmement .

Je me repositionne correctement dans mon fauteuil prêt à entendre son récit .

Ma cliente à l'air décontenancée, d'un geste, elle renvoie une partie de ces cheveux blond qui s'était aventurés un peu trop en avant, et elle les balancent derrière son épaule .

— Pour vous la faire courte, elle rentrait du travail un soir pluvieux, elle n'as pas vue l'homme qui traversait .

Elle marque une pause en regardant le sol .

— Il est mort ? Je dis sans l'ombre d'une émotion .

— Oui, cet homme est décédé .
— L'accu... Désolé , votre fille avait-elle bu ?

— Je vous arrête tout de suite . Commença t-elle avec agacement . Ma fille ne boit pas , ne fume pas et ne se drogue pas non plus .

L'envie de lui répondre que bon nombre de parent serait troublé de voir à quel point le fruit de leurs entrailles s'avèrent être différent, mais je m'abstient .

La femme qui se présente devant moi à l'air désespérée . A mon avis , il en faudrais peu pour qu'elle craque totalement .
Lui posé plus de question sur l'affaire me tente mais ça ne servirait à rien , je me contenterais de me fier au dossier et au fait , comme d'habitude .

— Laissez moi quelques jours Madame Jonesey, est je vous rappellerais, que ce soit positif ou négatif.
— Merci maître . Dit-elle en se levant de sa chaise .

Je me lève à mon tour, en regardant ma cliente, je la trouve élégante et soignée . Malgré une odeur et de tabac, ces vêtements son soignés et propre .

Son brushing est impeccable est elle à l'air d'avoir du caractère .

Mon esprit ne peux s'empêcher de se demander l'âge que peut avoir sa fille .

Après que ma cliente ai quitter mon bureau, je m'assoit lourdement dans mon fauteuil en poussant un long soupir comme ci tout le poids du monde se reposait sur mes épaules .

Je me frotte les yeux et je me penche vers mon bureau pour récupérer un verre et le posé devant moi . J'y verse un peu de bourbon et je le sirote tranquillement en laissant mes doigts joués avec les rebords du contenant .

Puis avec une certaine délicatesse, je prend le dossier pour le tiré vers moi et je l'ouvre presque comme si ritualisait ce moment . Je l'ouvre lentement . Le premier feuillet représente l'identité de la fille de ma cliente .

En réalité ... C'est elle ma cliente . Kelly Jonesey, 32 ans, mère de trois enfants et marié depuis plusieurs années . Au premier coup d'oeil sur la photo, son physique me ferais presque dire qu'elle parait innocente de tout ce que l'on peu l'accusée. Mais l'expérience que j'ai pu avoir, tant à l'armée que dans ce travail d'avocat me permet d'affirmé qu'il ne faut pas se fier aux apparences .

Je ne compte plus les gens au visage d'ange, à qui ont donnerais le bon dieu sans confession, et pourtant, ce sont généralement eux qui sont auteur des pires atrocités .

Comme l'affaire du petit Tom, retrouvé recroquevillé dans un coin de sa chambre qui était plongé dans l'obscurité .
Ces parents avaient été retrouvé mort, dans une position particulière, au sein même de leurs lit .

Eventrés et le matelas était tellement imbibé de sang, qu'on aurait dit que c'était sa couleur d'origine . 

Tom avait été interrogé, et on m'avais appelé pour le défendre . Au moment de l'entretien avec lui, il avait fait des aveux , j'ai donc refusé d'aller plus loin .

Je défendais les cas désespérés oui, mais les gens innocents en particulier .

Infirmière... en Suisse de ce que je lis dans le dossier, en rentrant chez elle, elle à renversé un homme d'un certain âge et il est mort sur le coup .

Ce soir là, il pleuvait et la visibilité était moindre, et surtout, il était écrit qu'il étais au alentours de 23h .

Elle serait sorti de son véhicule et aurait pratiqué les premiers secours .

J'ai du mal à comprendre, une infirmière qui se tue au travail, fatiguée par ces longs horaires atypique, rentre un soir ou il pleut, quelqu'un traverse et c'est le drame .

Toute ces accusations peuvent être contredis . Temps de route long , fatigue, manque de visibilité, piéton qui traverse hors des passages cloutés et surtout, sans vêtements réfléchissant.

Je tique, et l'envie de m'allumer une cigarette et forte, mais je résiste.

Un peu plus loin dans le dossier, une lettre de la mère, cette femme qui était présente dans mon bureau il y a quelques heures .

Chose intéressante, une demande qui à été faite auprès de l'un de mes confrères en affaires familiales, un droit de visite pour les trois enfants .

Cette fois je m'allume la cigarette que je m'étais interdis . Je tire une longue inspiration et en recrache l'épais nuage de fumé .

Si une demande pareil avait été déposé, c'est parce que le père devais s'opposé à la rencontre de ma cliente avec ces enfants .

Mais je devais en avoir le coeur net , et pour ça , je devais rendre visite à Kelly Jonesey en prison .
Je prend le combiné de mon téléphone et tape les dix chiffres d'un numéro .
Quelques tonalités plus tard :

— Allô ?

— Madame Jonesey , je vais m'occuper de l'affaire qui concerne votre fille . Je dis d'un voix rauque en buvant une gorgée de mon bourbon .

Call of Duty - Douce évasion d'OS .Où les histoires vivent. Découvrez maintenant