Me voilà.

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Les muscles tendus sous l'effort,
Je me remémore les paroles qui perforent,
Celles de ton père qui assument, infâme,
Que le sport c'est pas pour une femme.

Alors toi, tu te poses des questions,
Tu te regardes dans le miroir, déception,
Tu n'auras jamais l'admiration de ton frère,
Mais ton esprit s'endurcit, téméraire.

La sueur coule à ma tempe,
Mon corps parcouru de crampes,
Mais je résiste grimpant toujours plus haut,
J'aperçois la victoire ancrée dans ma peau.

Sachez que je mourrais s'il le faut,
Sur cette voie d'escalade qui me fait défaut,
Vous avez noirci ma confiance en moi,
Mais en ce physique, je me retrouverai, me voilà.

L_S977

La poésie des étoilesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant