Annexe

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J'écris parce qu'ainsi je ne suis plus la même
Peut-être parce que je m'autorise à être pleine,
Parce que je laisse mes pensées m'envahir.

Les laisser s'épancher sur mon cahier de cuir
Revient à faire taire mes migraines incessantes
Car jamais je ne m'arrête de songer,
D'imaginer, de rêver éveillée
Mais cela m'épuise, je ne connais que l'agonie lente,

Alors je m'exprime sur un papier, une notice...
Je laisse courir mon esprit,
Qu'il se défoule s'il en a envie,
Tant qu'il ne s'approche pas de trop près du précipice,
Le lieu où les émotions se fanent,
Le lieu où l'on n'écrit plus avec son âme
Mais pour de sinistres fans
C'est ridicule, mon choc s'exclame.

Toutefois, je me perds, c'est vrai, j'erre
Dans un entremêlement de vers,
Si simple à défaire
Qu'ils paraissent effrités comme de la terre,
J'aime écrire, comme une mélodie
Au creux de l'oreille endormie,
J'y raconte des couchers de soleil multicolores
Qui flirtent avec des des étoiles d'or,
Je conte un monde doux, un monde brisé,
Un monde en ruines, un monde cassé,
Qui progresse et se répare pas à pas,
Mots à mots, la langue contre le palais, là.
Ce monde c'est moi, et oui,
C'est ma carcasse, c'est mon âme,
C'est le prisme de mon être, toutes mes facettes réunies,
En une seule: un chaos, une merveille en flamme
Incendiée par tant d'épreuves qu'elle a surmontée
Et elle peut en être fière cette petite mais
Surtout j'aimerais que d'autres pensent à ce texte
En se disant qu'il s'y retrouve même si je ne suis qu'une annexe.

L_S977

La poésie des étoilesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant