Aneley's Blood

Apathie

  Alors que les domestiques partent, juste à peine secoué par une scène tristement quotidienne, Anéley demeure immobile tel son ancien adversaire et nouvellement cadavre.

  Elle ne vois pas le regard approbateur du Sir, ni celui rassuré d'Eidòn.
  En un déclique, elle réalise tout juste que sa vie, tout ses entrainements passé et à venir ne serons que dans ce seul but: hoter la vie.
  Elle fixe sont maître.
  Dans ce déclique, elle haït. Son futur, ses maîtres, cette fatalitée, son ingnorance, son innoscence.

  Mais elle ne craque pas. Son corp de lui même agis. Il ne tremble pas, ne se crispe pas, juste suis les mouvements de la troupe. Et ce, toute la journée, elle agis, machinalement, serrant les dents.

  Jusqu'au soir.

  Là. Dans sa cellule, à l'instant où elle se pose sur sa paillasse, elle s'effondre en larmes. Etouffant comme elle peu ses pleurs, recrocvillée.

  Doucement, Eidòn se glisse à ses cotés.

- On est tous passés par là... il faut serrer les dents.

  Loin de la consoler, cela la fait redoubler de pleurs, longuement.
Puis, une fois épuisée, elle expire tout bas:

- Mon père m'avais dit de respecter toutes vies... une fois, j'avais jouée avec le cadavre d'une souris; il m'avais bien grondé . - l'ombre d'un souvenir nostalgique traverse son visage - Il me manque...

- Tu vivais dans une forêt? - Il dit ces mots en cherchant à lui faire penser à autre chose, mais également très intrigué par sa vie.

- Oui, elle sont différentes de celles d'ici.

-J'aimerais en revoir une...

- Comment ça...?

- Je ne sais pas vraiment d'où je viens. Mais mes plus vieux souvenirs sont ceux où j'y vivais. J'ai été élevée par une nymphe des bois. Nous deumerions dans les ruines d'une ancienne cité où la nature a repris ses droits. J'ai passé bien du temps à jouer parmis les pierres de marbres et restes de status. Elle est comme ma grande soeur pour moi... et aussi la personne la plus gracieuse que j'ai jamais vus... la plus douce également. Puis un jours, des humain sont arrivés. Le Sir... il nous a capturé. Les nymphes des bois ne peuvent vivre en s'éloignant trop de leurs fôret. Il a déraciné un arbre et l'a transporté jusqu'ici pour l'installer dans ses jardins. Un moyen de montrer sa puissance et sa dominance. Ça a bien affaibli ma soeur. J'étais plus jeune que toi. Au moin, j'ai le drois de la voir. Parfois. Voilà pourquoi je te demande. La forêt me manque.

  Lors de son récit, sa voix tremblais un peu; derrière ce légé vibrement, des émotions qu'il pennais à contenir remontaient. Il était, alors qu'il revivais ces évènements, plus fragile.

  Un silence passa, le temps qu'un lien se tisse entre eux. Anélèy, en réciprocitée, lui racontas son histoire.
  Épaule contre épaule, ils continuèrent à se raconter mutuellement leurs histoires à voix basse.
  Jusqu'a s'endormir.