Sometimes, The Cure Comes Too late. [EN PAUSE]

Chapitre 6

Bon.

Premièrement, je suis désolée du retard ! Un gros syndrome de la page blanche, des exams, une santé mentale pas top... Bref, un peu chaud en ce moment. Mais on y est ! J'aime beaucoup ce chapitre qui a été très laborieux à écrire, et j'espère que vous l'aimerez tout autant !

Deuxièmement, merci pour les reviews, même si vous n'êtes pas très nombreux, vous n'imaginez même pas à quel point ça fait chaud au cœur. Alors n'hésitez pas ! (J'accepte et j'encourage totalement les reviews avec conseils et/ou qui me signalent des incohérences et erreurs qui me permettent de m'améliorer, car même si je fais au mieux, c'est pas toujours simple d'avoir un œil objectif sur son travail).

(P.S : je le sort un peu de nulle part, mais si vous avez l'occasion de regarder la série "Fellow Travelers" sur Canal+ foncez ! C'est juste une dinguerie !!)

Prenez soin de vous ♥

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"Vous voyez l'ombre, et moi je contemple les astres, chacun à sa façon de contempler la nuit."

- Victor Hugo -

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Chapitre 6 :

Harry était allongé, les mains croisées derrière sa tête, fixant les craquelures du plafond.

Alors qu'il les contemplait, elles lui donnèrent une sensation familière, lui rappelant ce qu'il y avait à l'intérieur de lui.

Des déchirures.

Mais contrairement à celles qu'il observait, les siennes ne pourraient jamais cicatriser. Un coup de peinture ne pourrait jamais les effacer, elles étaient trop profondes, bien trop ancrées en lui. Et rien ne pourrait apaiser le déchirement permanent qui le détruisait petit à petit. Rien.

Dans une heure, il avait cours de défense contre les forces du mal, et s'il avait pu éviter Rogue tout le week-end, ce dernier n'ayant pas fait acte de présence lors des repas, aujourd'hui, Harry ne pourrait pas y réchapper.

Il n'avait pas réussi à fermer l'œil cette nuit. Il avait beau avoir essayé de calmer son insomnie en calant sa respiration aux ronflements de Ron, rien n'y faisait. Il était hanté par le visage de son professeur d'occlumancie, l'horreur et la répulsion qu'il y avait vu tournait en boucle dans sa tête. Comment pourrait-il le regarder dans les yeux désormais ? Et si ce dernier en parlait à Dumbledore ? Ou qu'il se faisait une joie de faire circuler des rumeurs à ce sujet ?

Comment Harry pourrait-il survivre à ça ?

Si tout le monde était au courant, et qu'il voyait sur leurs visages la même expression de dégoût que celle qu'affichait son oncle quand il le frappait avec sa ceinture noire. Il ne le supporterait pas.

L'idée de faire semblant d'être malade lui avait traversé l'esprit, mais il savait qu'il mettait en danger ses secrets si Pomfresh l'examinait d'un peu trop près, et il en était hors de question. Pour le moment, rien de ce qu'il avait subi ou de ce qu'il s'était infligé n'avait été découvert, et il espérait bien que les choses restent ainsi, le plus longtemps possible.

Il regarda l'heure, 5 h 30. Il ne s'endormirait pas.

Il se décida alors à se lever de son lit, fatigué de se tourner dans tous les sens pour espérer trouver le sommeil, et il partit dans la salle de bain en prenant soin de ne pas réveiller Ron, profondément assoupi.

Une fois déshabillé, il entra dans la douche et laissa l'eau chaude couler le long de son dos. Il augmenta rapidement la température jusqu'à la rendre brûlante. Le liquide sur sa peau laissait des marques écarlates, il mordait sa peau et le rendait vivant. Il n'y avait que la douleur qui lui faisait éprouver ça, alors il la laissait prendre le dessus sur sa raison.