Sometimes, The Cure Comes Too late. [EN PAUSE]

Chapitre 8

PS : Etant donné que je suis plutôt inspirée en ce moment et que j'ai un peu d'avance, vous allez pouvoir espérer des publications plus rapprochées *Youpi* !

Encore merci à ma bêta, @_jaipaslesmaux d'être toujours fidèle au poste, et à @J0305_pour son soutien indéfectible !

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"Le juste milieu. Quelque part entre s'en foutre et en crever. Entre s'enfermer à double tour et laisser entrer le monde entier. Ne pas se durcir, mais ne pas se laisser détruire non plus. Très difficile."

- L'angoisse du roi Salomon, Emile Ajar -

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Chapitre 8 :

Harry sentit une bouffée de colère montée en lui.

Rogue avait abandonné sa mère aux mains de son mari violent sans hésiter une seule seconde puis, avait répété cet acte en le laissant aux mains de sa famille abusive, alors qu'il aurait pu aller le chercher.

- Vous l'avez laissé repartir là-bas ? Vous... Vous l'avez laissé tomber ? Et vous n'avez pas voulu de moi ? Demanda désespérément Harry dans l'espoir que cela ne soit qu'un malentendu.

La fin de sa phrase était presque murmurée, sa gorge se serrant.

- Je ne pouvais pas m'occuper de toi, Harry, et je ne pouvais pas garder Lily avec moi. Le seigneur des Ténèbres nous aurait retrouvé, et ce, même si nous nous étions enfuis, de plus... Je lui portais encore allégeance malgré tout. Mais je t'assure que c'est la décision la plus difficile que j'ai prise de toute ma vie et que je l'ai regrettée chaque jour que Merlin a fait depuis.

- Mais vous n'êtes qu'un lâche ! Si vous n'aviez pas fait ça, ma mère serait sûrement encore en vie et je ne... et rien de ce qui s'est passé chez les Dursley ne serait arrivé !

Harry s'était levé et toisait l'homme qui avait détruit sa vie de toute sa hauteur, ses yeux brillaient de rage.

- Je n'ai jamais voulu que ça arrive, je pensais que tu étais en sécurité. Dumbledore me l'avait juré.

- Est-ce qu'il était au courant ?

- Je ne lui ai rien dit après ton cours d'Occlumancie et...

- Je ne parle pas de ça, je parle du fait que vous soyez mon géniteur.

- Non, je ne lui ai jamais dit, il a eu la version officielle, mais je soupçonne qu'il a pu avoir des doutes puisqu'il connaissait mon amour pour Lily.

Harry tiqua lorsque Rogue parla de son « amour » pour sa mère. Mais il se retint de faire une réflexion désobligeante, et le silence se fit.

Rogue se mordait la lèvre inconsciemment, un tic de stress qui ne s'était plus manifesté depuis plusieurs années. Il savait qu'il devait lui dire, le gamin méritait de tout savoir, même si après ça, il lui en voudrait au-delà du possible et qu'aucun retour en arrière ne serait envisageable. De toute façon, il n'avait jamais cherché à se faire pardonner d'aucun méfait qu'il avait commis, il s'était contenté d'encaisser, de vivre avec et d'essayer de se racheter à travers le bien, ou du moins, à travers le juste. Et s'il se considerait comme une mauvaise personne, il refusait d'être un lâche.

- Il y a encore une chose que je ne t'ai pas dite, reprit l'ancien Serpentard.

- Eh bien, allez-y ! Nous ne sommes plus à ça près ! s'exclama Harry.