La Danse Mortelle

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⚠️ TW ⚠️

Des scènes pourront heurter la sensibilité de certains lecteurs.

• arme
• violence
• meurtre

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Bonne lecture ⭐️
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Le nom d'Arron Alésia résonne dans l'air comme un écho redoutable, troublant l'univers clandestin auquel je me suis habituée. Pourtant, malgré mes talents en tant que tueuse à gages, il semblait insaisissable, une ombre qui défiait toutes mes tentatives de le traquer. Assise devant mon ordinateur, je scrutais l'écran avec intensité, cherchant désespérément la moindre information, la plus petite faille dans sa forteresse numérique.

Ezio, mon maître dans l'art du cyber, se battait à mes côtés. Chaque ligne de code qu'il tentait de décrypter semblait frapper un mur invisible. Alésia était un mystère, un fantôme qui se jouait de nous.

– Rien, Ilaria. Aucune empreinte, aucune piste. Comme s'il n'avait jamais existé, marmonne Ezio, sa frustration transparaissant dans sa voix.

Je laisse échapper un soupir exaspéré, mes yeux ne pouvant se détourner du nom qui hantait mes nuits. Comment était-ce possible ? Aucune personne ne pouvait être aussi habile pour effacer toutes les traces de son existence. C'était comme s'il était né dans l'obscurité, sans passé ni futur.

– Personne ne peut être aussi invisible. Il doit y avoir quelque chose, quelqu'un qui sait, dis-je grognant, laissant ma frustration éclater.

Mon esprit se tourna vers le passé, vers cette nuit maudite où la brigade secrète de la CIA avait massacré ma famille, les membres de ma famille étant des figures de la mafia italienne. Les mêmes agents qui se trouvaient maintenant à ma merci dans un entrepôt isolé de la vie new-yorkaise.

– Nous allons chercher des réponses autrement, je déclare à Ezio, le regard déterminé.

Notre quête nous mène à l'entrepôt, où les agents de la CIA étaient maintenus en captivité. Le claquement des talons de mes bottes à semelle rouge résonne dans le silence de l'entrepôt désert, le lieu où l'obscurité semblait converger avec mes souvenirs sombres. La lueur vacillante d'une ampoule suspendue éclairait faiblement les parois délabrées, créant des ombres dansantes qui semblaient se moquer de ma présence. Avec chaque pas, le frisson de l'inconnu parcourait ma colonne vertébrale, mais ma détermination éclipsait toute hésitation.

Ezio, fidèle compagnon de cette aventure, me suivait, son regard rivé sur son écran, cherchant la moindre brèche dans le mur numérique d'Alésia. Le sol crissait sous nos pas, et une odeur de rouille emplissait l'air, comme si l'entrepôt lui-même gardait les secrets enfouis dans ses entrailles.

– Reste sûr tes gardes, Ezio, je murmure, la main déjà posée sur la crosse de mon arme dissimulée sous ma veste.

Nous avançons prudemment à travers l'entrepôt, suivant une intuition que seul le monde criminel pouvait développer. Les murmures du vent et le grincement occasionnel des poutres rouillées semblaient accentuer le silence oppressant qui régnait.

Arrivés au bout du hangar, nous entrons par un passage dissimulé derrière une pile de caisses. Un souterrain étroit s'ouvre à nous, menant vers l'inconnu. Je suis la première à m'y aventurer, mes sens en alerte, prêts à affronter l'incertitude qui nous attendait.

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⏰ Dernière mise à jour : Jun 10 ⏰

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𝐋𝐚𝐬 𝐏𝐞𝐨𝐧𝐢́𝐚𝐬Où les histoires vivent. Découvrez maintenant