les Guttierez: je finirai par te tuer en te faisant mienne

Chapitre 6: encuentro con el diablo( rencontre avec le diable)

                                                                     Alejandro

Après quelques minutes de route, Max entama la conversation.
- Au fait, on devrait passer par le bordel, je t'ai dit qu'il y avait de nouvelles filles.
- Je t'avais demandé de t'en occuper.
- Je sais, on y fera un tour rapide.
Je soupirai, faisant signe à Sergio de prendre la direction du site.

J'espérais qu'après l'échange avec Perera, il prendrait le temps de réfléchir sérieusement et de choisir son camp : soit avec moi, soit contre moi et mes adversaires ne connaissaient jamais une fin heureuse . Bien que le cas de Juan Marcos avait été résolu, le pire était probablement à venir. Je devais personnellement m'occuper d'un nettoyage complet parmi mes hommes, suivi d'une purification au sein de mes alliés.

D'un geste vif, je fis craquer mes doigts tout en revisitant les pensées liées à ce chef des forces de police. Son omniprésence dans mon esprit persistait. Il se distinguait en tant que chef de police, il était bien le premier à proclamer l'instauration de la justice au sein de la petite ville et à réellement s'efforcer d'y parvenir.

Habituellement, corrompre de tels individus était aisé, mais celui-ci se révélait être une exception, un adversaire cherchant même à démanteler mon Cartel. Je devais me charger rapidement de lui. Il valait mieux l'avoir en tant qu'allié plutôt qu'ennemi surtout après avoir appris sa candidature en tant que gouverneur bien entendue soutenue par les Américains. Ses chances de réussite étaient très élevées par rapport aux autres adversaires.

Nous atteignîmes enfin le bordel après quelques instants. Descendant rapidement du véhicule, je fus suivi de près par Max. Le gravier crissait sous chacun de mes pas. Les hommes de garde nous saluèrent respectueusement avant d'ouvrir le grand portail qui se dressa face à nous.

Nous pénétrions rapidement dans la propriété et nous dirigions aussitôt vers le QG, un petit bâtiment situé juste à côté du bordel. Une fois à l'intérieur, nous nous rendîmes aux bureaux. Entrant immédiatement dans le bureau de González l'un des responsables des affaires, ce dernier se levait de sa chaise et nous accueillit .

-Buenos días Patron !(Bonjour patron) Lança-t-il

  J'acquiesçais d'un mouvement de tête.
- Quoi de nouveau ?
- Nous avons bel et bien attaquer le groupe de pendejos. (Connards) Et dans la foulée nous avons pris quelques filles avec nous. Ils étaient en pleine transaction . Sourit-il d'un air mesquin.

Je serai la mâchoire pris soudain d'une envie de lui arraché ce sourire idiot qui s'était dessiné sur son visage.. Bien que ce personnage avait toujours été d'un caractère provocateur, mesquin , je devais bien avouer qu'il faisait toujours correctement son travail, ça au moins je pouvais le reconnaître.

J'hochais d'un mouvement de la tête.
- Vous en avez dépêcher combien ? Lança Max.
- Une dizaine. Des beautés.
  Je roulais des yeux comme lisant dans les pensées de mon frère. Il cherchait toujours à se faire les petites nouvelles , presque comme si c'était devenu une coutume pour lui .
Je le dévisageais d'un air réprobateur et il finit par lever les bras en l'air tout en souriant, comme s'il battait en retraite.

  C'est bien ce que je pensais.

Je ne pouvais pas lui permettre d'à chaque fois se taper nos travailleuses comme si c'était son droit le plus justifiable. En plus, j'étais beaucoup trop épuisé pour argumenter là-dessus. Je tournait les talons après avoir rapidement fait le point avec González et Max.

Une fois hors du bureau de celui-ci je commençais
- Si tu crois que tu vas te taper les nouvelles, tu peux déjà oublier. Si tu veux baiser va voir cette idiote qui te sert de copine, ou va voir d'autres putes. Mais les nouvelles, tu ne les touche pas.
- Qu'est ce que tu vas penser là, je ne comptais pas me les taper . Répondait le trentenaire d'un sourire carnassier. Juste une ou deux pour les tester. Finit-il en me faisant un clin d'oeil.