chapitre7:La Cave

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                                                                                                                                  Oxanna

Brusquement j'émergeai du sommeil après avoir experimenter une sensation de  chute°. Je passais une main tremblante sur mon front brûlant. Je n'avais pas la notion du temps, mais je commençais à vraiment étouffer dans cet endroit froid et sinistre. Seule dans l'obscurité je me repassais les bons souvenirs de ma vie comme dans une tentative de se réconforter dans ces seuls passages d'innocences qui semblaient prendre une plus grande valeur à mes yeux à ce moment précis.

Je finis par me lever de ma position assise qui devenait trop inconfortable et décidai de me dégourdir légèrement les jambes en les bougeant un peu sur place. Mes yeux douloureux me rappelèrent les longues minutes passées à pleurer toute les larmes de mon corps .

Un soupir de résignation entrouvrit mes lèvres meurtries. Je ne savais tout bonnement quoi faire et surtout ce que ces gens allaient faire de moi., Allais-je moisir ici pour le restant de mes jours ou alors ...

Les mots du malfrat qui avait été tué me revinrent en mémoire comme les paroles d'une chanson qu'on avait passer des heures à apprendre .

- Je ne sais pas comment elle s'est procurée ce taser, mais elle a réussi à l'utiliser contre moi et son client. Avait-il crier!

                  Qu'entendait-il par client?

Il ne me fallut que quelques secondes pour relier les points entre eux. Toutes ces femmes dans le bâtiment dans lequel j'avais été conduite, Un endroit glauque et éloigné de la civilisation. Toute une surveillance constituée d'homme armés jusqu'aux dents. Il devait sûrement avoir un Leader dans tout ça, il s'agissait très clairement d'une sorte d'organisation qui faisait dans le trafic de femme.

Trois options alors étaient envisageables, soit ils allaient me vendre à un espèce de gros pervers et je devrais lui servir d'objet sexuel, et mourir sûrement après qu'il se serai lassé de mon corps , soit j'allais servir ici en tant qu'objet sexuel, donc de prostituée , et sûrement mourir aussi d'une balle entre les deux yeux, soit ils allaient tout simplement me laisser crever ici. Aucune de ses options ne pouvait sembler ne serait ce qu'un tout petit peu meilleur que l'autre.

Je me surpris à ricaner, capturée par les griffes de la démence. Qu'importe le destin qui m'attendait, la mort était inéluctable, M'apitoyais-je sur mon sort en essuyant une larme qui venait de finir sa course sur mon menton. Les murs de mon destin semblaient se refermer sur moi, une prison semblable à celle dans laquelle je me retrouvais dont les chaînes invisibles m'étreignaient avec une férocité insoutenable.

Le temps s'étirait interminablement, une lente agonie qui semblait se dérouler au ralenti. La faim et la fatigue s'insinuaient sournoisement dans mes membres, rongeant peu à peu mon être déjà épuisé. Pourtant, je persistais à errer dans les méandres de cette cage étouffante, tel un prisonnier condamné à vivre ses derniers instants dans l'attente lancinante de son verdict de mort.

Mes pensées, embrouillées par la fatigue et la détresse, tournaient en boucle comme les rouages grinçants d'une machinerie infernale. Dans cet enfer clos, chaque instant semblait être une éternité, une épreuve de plus à endurer avant que le rideau de la destinée ne tombe sur ma vie chancelante.

Je soupirai pour la n-ième fois, désespérée, désemparée. Le visage de mon géniteur se forma dans mon esprit, me plongeant dans les plus beaux souvenirs que nous  avions partagés. Son être naturellement protecteur envers moi, son amour, sa patience et son autorité me manquait terriblement . J'aurais donner tout ce que j'avais pour qu'il soit là et qu'il me sorte de ce bourbier.

les Guttierez: je finirai par te tuer en te faisant mienneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant