Chapitre 5:Cartel Guttierez

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                                            Alejandro.

J'émis un léger rire une fois à sa hauteur en remarquant clairement la fine couche de piloérection se former sur  les avant-bras de la femme . J'avais sûrement besoin de me relaxer après toute la pression de ces derniers jours, d'abord avec mes alliés, puis avec les forces de police , et maintenant avec cet idiot de Juan Marcos, peut-être qu'en fin de compte j'avais bien besoin de me changer les idées.

La jeune femme m'interrompis de mon flot de pensée en me caressant légèrement le bras , ses lèvres charnues mouvaient sans que je n'en perçoive le son. Puis , dangereusement je vis son bras se rapprocher du seul tissu qui désormais me cachait de ma nudité. 

Mais , d'un geste habile , je saisis son bras avant de la traîner hors de ma chambre sous ses plaintes. je refermais rapidement la porte derriere elle et me munit d'une de mes cigarettes se trouvant  sur la table basse . Peu m'importais à quel point mon membre criait désespérément son désir  d'être comblé , ce n'était pas pour ce soir .

Je pris un paracetamol d'un des tiroirs avant de l'avaler d'un trait et de prendre par la suite une grande gorgée d'eau . J'en avais bien besoin .

Je retirais d'un geste vif la serviette avant de me jeter dans mon lit , et de tomber de sommeil . La nuit me parut si courte que lorsque je me levais de mon lit, j'eus l'impression de n'avoir dormi que cinq minutes . Le soleil s'était déjà levé. Je poussais un profond soupir avant de me masser les tempes tout en recouvrant mes esprits . Après quelques instants , je me redressai en tailleur sur mon lit, et bu un grand verre d'eau .

Aussitôt , je quittais le lit et pris une douche avant d'en ressortir frais. Je me vêtis sobrement comme à mon habitude, me couvrait de parfum et finissait le tout en accrochant une montre au poignet .

En sortant , je pris au passage mon téléphone et mon talkie-walkie que je checkais rapidement . Il était déjà 11h passé, et j'avais un rendez-vous avec l'un de mes alliés , Perera vers 16h. Je me dirigeais vers la salle à manger, la table étant deja faite.

Je saluais mon frère qui prenait une tasse de thé , tout en feuilletant le journal. Une fois à table , je me servis rapidement un café et pris quelques pâtisseries tout en tapotant sur l'écran de mon téléphone.

   Un sourire carnassier vint étirer mes lèvres lorsque je vis déjà passer aux infos la tragique histoire de Marcos. Les reporters ont bien pris la peine de filmer toute la scène du massacre , tout en flouttant le tout pour les âmes sensibles.

* C'est un crime d'une haute cruauté qui laisse derrière, des familles en pleures , et surtout des tensions à venir ...* Débita la journaliste.   Je verrouillais l'appareil avant de laisser  les saveurs délicieuses de la banane et des fraises fusionner en harmonie dans ma bouche .

- Vous avez encore frapper hier ? Lança mon frère en ricanant.
Je pris une gorgée de mon café avant de le fixer un sourire en coin.
- Il fallait bien que quelqu'un fasse le nettoyage.
Maximiliano me dévisagea derrière ses bouts de papiers avant de finalement les mettre de côté .
- Sergio m'a tout dit. Commence-t-il d'un air sérieux.
Tu lui a vraiment couper le penis? Se moqua ce dernier .

  J'esquissais un léger sourire avant de prendre une seconde gorgée .

- je voulais bien l'accrocher dans ma chambre, mais je craignais qu'il empeste la merde comme lui.
- tu es vraiment malade. Continua le brun en me donnant une tape à l'épaule. Bon boulot. Au fait , c'est aujourd'hui que tu rencontre Perera n'est ce pas ?
- Oui, d'ailleurs il faudra que t'y soit aussi .
- Bien évidemment.
Au même moment la porte s'ouvrît en trombe , laissant place à mon petit cousin Marco. Ce dernier se précipita vers son cousin favori Max et l'enlaça de toute ses forces.

les Guttierez: je finirai par te tuer en te faisant mienneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant