Max
Après une longue discussion avec Alex, je décidai de quitter le manoir. Les mots échangés résonnaient encore dans ma tête alors que je me frayais un chemin vers mon appartement.
Après un trajet d'une heure et demi, je parvins enfin à ma propriété. Je fus salué par mes hommes de main avant de franchir le seuil de mon domicile . À peine avais-je posé un pied à l'intérieur que je fus accueilli par la présence familière de Manuella. Elle se jeta sur moi , ses bras s'enroulant autour de moi dans une étreinte réconfortante.
Un sourire malicieux dansait sur son visage, la jeune femme captura mes lèvres furtivement en un délicieux et langoureux baiser. Ses lèvres sucrées et douces entrainèrent les miennes dans une danse envoûtante, une symphonie de sensations qui éveilla en moi des désirs profonds et insatiables.
Dans cet échange passionné, le temps semblait suspendu, chaque caresse, chaque souffle partagé, enveloppant notre monde dans un cocon d'intimité. Je me délectais de chaque instant, me perdant dans le tourbillon de sensations que seule elle pouvait éveiller en moi.
Nos lèvres se mouvaient ensemble avec une harmonie parfaite, explorant chaque recoin, chaque contour avec une tendresse infinie. Mais, je décidais de me détacher de son étreinte, frapper par le flot de pensées qui venait de s'insinuer dans mon esprit . La femme arqua le sourcil, l'air interrogateur .
- Mi amor, ¿no me extrañaste? (Mon amour je ne t'ai pas manqué ?) murmura-t-elle doucement, ses yeux brillants d'affection. Sa voix résonna presque comme une caresse, un baume pour les blessures de l'âme.
Cependant, d'un mouvement léger mais déterminé, ma paume se tourna vers elle, une invitation au silence. un geste simple, presque imperceptible dans sa fluidité et chargé de pouvoir. Un geste qui disait plus que des mots, qui ordonnait le silence avec une autorité implacable, les lèvres de la jeune femme restèrent scellées, les mots refoulés dans leur sanctuaire, sous l'emprise de ce geste impérieux.
Je continuais alors mon chemin et me dirigea vers mon bureau. La journée avait été rude et ce qui me préoccupait le plus à cet instant précis c'était la sécurité de mes proches et la prospérité du Cartel. Une fois dans le grand habitacle sobre , je m'installait sur l'un des fauteuils qui ornait celui-ci .
En quelques secondes seulement, je me retrouvai plongé dans le méandre de mes pensées, le souvenir des paroles de mon géniteur résonnant encore clairement dans mon esprit. Ses mots étaient comme des pierres gravées dans le marbre, indélébiles.
"Veille sur ton jeune frère, épaule le. Menez le Cartel vers la félicité," avait-il sermonné, sa voix empreinte d'autorité et de sagesse. Ces mots, chargés de responsabilité et d'attentes, pesaient lourdement sur mes épaules, rappelant la mission qui m'avait été confiée.
"Une famille reste toujours soudée, peu importe les circonstances." avait-il prononcé avec une solennité particulière, comme un mantra inscrit dans le code génétique de la famille, une vérité universelle, un principe sacré auquel nous étions tous liés par un serment tacite.
Dans ces moments de réflexion, je me sentais investi d'une responsabilité sacrée envers ma famille, une obligation de protéger et de guider ceux qui m'étaient chers. Les paroles de mon géniteur résonnaient comme un appel à l'action, un rappel de l'importance de notre unité et de notre solidarité face aux défis qui se dressaient devant nous.
Ainsi imprégné de ces paroles, je pris une profonde inspiration, déterminé à honorer l'héritage qui m'avait été transmis, à être le pilier sur lequel reposait notre famille, peu importe les circonstances.
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les Guttierez: je finirai par te tuer en te faisant mienne
Romanceles Guttierez Oxanna est une jeune femme ordinaire, simple, débrouillarde. Mais cette nuit là, Sa vie ne sera plus jamais la même. Son enlèvement la plonge dans les tréfonds de ce monde dangereux , pernicieux et sans merci qu'est le Cartel d'Aleja...