Le lycée voulait quelques volontaires pour aider au tri et au réarrangement du lycée, et Nathaniel avait trouvé les candidats parfaits.
Ambre et Armin avaient été choisis spécifiquement car leur passé houleux leur avait valu de participer à l'organisation de la fête de fin d'année et des journées portes ouvertes : leur légendaire complémentarité les précédait et Nathaniel les avait fortement incités à accepter.Les deux jeunes s'étaient alors rendus sur les lieux et avaient passé la journée à se croiser. Tantôt ils coopéraient, tantôt ils se lançaient des piques. Un sentiment d'embarras mêlé à la provocation flottait dans l'air.
Aucun des deux ne parvenait à jouer carte sur table, il fallait toujours qu'ils se cherchent et s'attaquent, comme s'ils voulaient attirer l'attention de l'autre, sans jamais discuter réellement.
La journée s'était alors déroulée avec un jeu de regards, de remarques, de contacts connus d'eux seuls.Il faisait chaud. Ce n'était pas humain de faire travailler bénévolement les élèves sous cette chaleur. Mais Armin aimait faire des blagues. Il voulait briser définitivement cette gêne qui s'installait quand ils se voyaient, Ambre et lui.
Un moment où ils s'arrêtaient au soleil pour boire un coup, il lança soudain un jet d'eau sur Ambre un peu plus loin. Elle cria de stupeur, Armin rigola.
-Tu vas me le payer ! S'écria-t-elle.
Le premier coup parti et c'était fini. Une bataille d'eau commença au beau milieu de la cour, sous les yeux des quelques adultes et surveillants qui allaient y prendre part avec plaisir.
Armin ne ciblait que la belle blonde puisque c'était la seule qui l'intéressait, Ambre ne se laissait pas faire et contre-attaquait avec ardeur, ils se coursaient, s'attaquaient, riaient aux éclats.
Jusqu'à s'en épuiser les poumons.
VOUS LISEZ
Remember Our Summer [Amour sucré Armin x Ambre]
Kurzgeschichten-Quoi, tu veux me tenir compagnie ? Les cours de sciences avec moi ne t'ont pas suffit ? -Il semblerait que non... . Et si cet été n'était qu'une parenthèse, un épisode filler de leur vie, où plus rien ne comptait hormis le temps présent, inoublia...