Remember Our Summer [Amour sucré Armin x Ambre]

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L'après-midi avait pris une tournure inattendue. Rien de tel qu'un bon repas pour remonter le moral.
Ambre attendait dans la queue du fast food du centre commercial avec l'intention de se régaler. Elle avait fini tous ses achats et les sacs pesaient lourd sur ses bras, elle se demandait si elle allait réussir à tous les ramener chez elle.

Ambre se perdait dans ses pensées, quand elle sentit une présence arriver dans son dos dans la file. Un peu trop proche à son goût.

Quelle ne fut pas sa surprise quand elle vit Armin juste derrière elle. Ses yeux bleus espiègles la toisaient en souriant.

-Non mais tu vas arrêter de me suivre !

-C'est un lieu public à ce qui me semble, dit-il avec tant de nonchalance.

Sa seule présence l'énervait, elle avait décidé de passer une bonne journée alors elle l'ignora royalement. Inconsciemment, elle commença à triturer ses mèches de cheveux de manière frénétique.

-Cela dit, j'aurais pu deviner que tu allais acheter à manger, vu comment tu es en train de stresser.

Elle continuait de l'ignorer, légèrement agacée, et tapotait désormais sur ses bras croisés avec ses doigts.
Ambre le sentit alors jouer avec une mèche de ses cheveux, puis son souffle vint caresser son cou avant qu'il ne parle à voix basse.

-Est-ce que c'est moi qui te stresse, Ambre ?

Le savoir si proche d'elle lui provoqua un frisson qui parcouru tout son corps. Ça l'agaçait, soudainement. Elle fit volte face.

-Tu crois que tu me connais, peut-être ? Juste parce qu'on a passé des heures de sciences et de colle ensemble que tu te crois le centre du monde ?

-Non, c'est juste que j'ai remarqué que tu te rongeais les ongles quand tu angoissais. Comme après l'accident de chimie ou pendant le bal.

Ses yeux bleus semblaient transparents à la lumière du soleil. Ce qu'il l'énervait, avec son regard perçant !

- Tu te prends pour qui au juste ? Tu te crois malin à m'emmerder comme ça alors que je pourrais te faire vivre un enfer ?

-Désolé mais tu as épuisé ton stock de coup bas pour me faire flancher. A part peut-être ta voix insupportable.

Pourquoi était-il si irritant ! Elle en avait assez de son ton malicieux, elle devait s'éloigner de lui au plus vite ou sa tension exploserait. 

-Puisque c'est comme ça, je m'en vais ! Et ne t'avise plus de me suivre !

Elle allait pour prendre toutes ses affaires et s'enfuir à grands pas, mais ses sacs craquèrent sous leur poids : tout était tombé par terre.

-Oups, dit le garçon.

Si les regards pouvaient tuer, Armin ne serait plus de ce monde. Hélas pour elle, il était toujours debout à côté d'elle à pouffer de sa malchance.
Puis, sans demander, il se pencha vers elle pour ramasser quelques uns de ses sacs.

-Allez, il commence à faire tard de toute façon. Super Armin va t'aider.