« Le bonheur est parfois caché dans l'inconnu. »
Victor Hugo— On est invité chez mes parents pour le réveillon. Tu n'as rien de prévu ? Me somme Kaiser.
Mon cœur a raté un battement.
Ses parents nous quoi ?
Le réveillon, je le passe généralement avec mon père et mon chat. Mais cette année je ne sais pas ce qu'on compte faire.
— Je... Je ne sais pas encore. Mais étant donné que ça fait partie du contrat, je serai là normalem-..
— Oublie ce putain de contrat.
Durant un laps de temps, je me fige ne lâchant pas mon regard de sa silhouette.
Quant à lui, il laçait ses baskets dans le plus grand des calmes, comme s'il ne venait pas de lâcher une bombe.
C'est bien ça le problème avec Michael, je ne sais pas ce qu'il pense, si il est sérieux, si il se fou de ma gueule... Je n'arrive pas à le cerner, ce qui est très rare, et je crois que je ne supporte pas ça...
Alors bon, autant faire l'idiote qui ne comprend rien.
Après tout, il ne parle pas français alors...
— J'espère que c'est pas une déclaration d'amour que tu m'fais là.
Il rit d'un souffle et se relève, il me dépasse et me regarde de haut, avant de poser sa main sur ma joue et de la caresser.
— Le jour où je te ferai une déclaration d'amour, tu t'évanouira tant mes mots seront beaux, Liebling.
Je lève les yeux au ciel.
— Oui Michael allez, enlève ta main rentre chez toi et arrête tes conneries.
— Je suis sérieux Ezra. Je ne veux pas que notre relation se base sur un simple contrat.
J'enlève sa main et plante mes yeux dans les siens, d'une mine sérieuse.
Je n'oublie pas sa phase le jour du match, m'embrasser et me traiter comme de la merde ensuite, je ne suis pas sa poupée et il faut qu'il le comprenne.
Ce genre d'attitude ne passe pas avec moi.
Alors d'une froideur extrême, je lui répond :
— Le pronom "notre" et le nom "relation" n'a rien à faire dans une conversation qui nous concerne. Nous ne sommes rien Michael, ne l'oublie pas. Tout est faux.
Un sourire prit place sur son visage.
— J'ai blessé ton petit cœur fragile à ce point miss ?
— Tu crois avoir ce pouvoir sur moi ? Je ne fais qu'énoncer les règles que nous avions établis. Ces mêmes règles que tu as approuvé et signé.
Il soupire.
— Corrige moi si je me trompe, mais il y a bien une règle qui stipule que nous devions pas nous embrasser hmm? Pourtant ça t'as pas dérangé les fois où ma langue s'est retrouvé dans ta b-.
— Dégage.
Je le pousse dans l'ascenseur, priant pour qu'il n'a pas remarqué ma gêne -ce qui est fort improbable- étant donnée qu'il explose de rire, un éclat de rire auquel je répond par un doigt d'honneur.
Avant que l'ascenseur ne se ferme, il réussit tout de même à ajouter quelque chose.
— Le 24 décembre Liebling, toi, moi, et mes parents.

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𝐋𝐈𝐄𝐁𝐋𝐈𝐍𝐆
Fanfiction" 𝙩𝙪 𝙙𝙚𝙫𝙧𝙖𝙞𝙨 𝙢𝙚 𝙧𝙚𝙢𝙚𝙧𝙘𝙞𝙚𝙧 𝙙𝙚 𝙩𝙚 𝙛𝙖𝙞𝙧𝙚 𝙙𝙪 𝙢𝙖𝙡, 𝙟𝙚 𝙩'𝙚𝙣𝙙𝙪𝙧𝙘𝙞 " On faisait semblant à la base ; sortir ensemble. Fait-on toujours semblant ? Kaiser xOc/reader