12 | Ezra

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« Peut importe à quel point c'est compliqué, c'est toi que je veux. »








 



Une semaine s'était passé depuis la dernière fois, beaucoup de chose se sont passés, mais la plus importante, Isagi a rejoint l'équipe, officiellement.

Et lui et Kaiser vont jouer la ldc et toute les autres compétions avec les pro, au côté de Noel Noa.

Aujourd'hui, j'étais particulièrement fatiguée, alors je pris la décision de quitter le travail plus tôt, mais avant il fallait que j'amène un dossier à Meyer.

Alors je re gagna le terrain, l'entraînement touchait à sa fin, c'est d'ailleurs cela que je suis aller en personne le lui donner.

D'ailleurs, je vais en profiter pour aller voir Isagi.

— Ahh la princesse ! S'exclame Meyer.

Je lui souris chaleureusement.

J'allais rétorquer, mais une main vint se loger sur ma hanche.

— Dis donc, c'est pas parce que t'es mon coach que ça te donne le droit de parler comme ça à ma femme t'sais.

Je lève les yeux au ciel et le coach explose de rire, je lui tend le dossier et nous échangeons quelque formalités, puis Meyer s'en va.

Kaiser avait toujours sa main posé sur ma hanche.

— Dis, t'aurai pas vu Isagi ? Je lui demande.

Je sens qu'il se tend immédiatement, ne comprenant pas je tourne la tête vers lui et voit son visage bad serré.

J'avais presque oublié qu'il le détestait.

— Pourquoi tu le cherches..? T'es chelou Ezra.

— On ne répond pas à une question par une question. Mais bon je vais le chercher toute seule si c'est comme ça.

Il lève les yeux au ciel, mais fini par tendre son bras  et pointer du doigt quelqu'un qui faisait des jongles au loin.

Automatiquement, je baisse son bras un peu plus fort que ce que je ne voulais mais bon.

C'était Isagi, il était le seul à jouer encore.

— Espèce de mal poli ! On pointe pas quelqu'un du doigt !

Il souffle bruyamment, étant donné qu'il m'a énervée je lève les yeux au ciel et part en direction d'Isagi.

Mais je l'entendais me suivre derrière moi au loin, sans pour autant me rattraper.

— Tu t'entraînes encore ? Je lui dis dans un sourire sincère.

À l'entente de ma voix, il tourne sa tête vers moi, puis il m'adresse un sourire chaleureux, lâchant le ballon.

Il mit sa main derrière sa tête d'un air gêné, avant de déclarer :

— Ahhh, désolé je ne vous avez pas vu... Je comptais bientôt partir hein !

Je ris légèrement, il est tout gênée et tout mignon, le contraste de lui dans la vrai vie et lui sur le terrain m'explose de rire vraiment.

Par contre je n'aime pas le fait qu'il me vouvoie, j'ai son âge wesh !

— Non t'en fais pas tu peux rester t'entraîner autant que tu veux mais ne te surmènes pas, on a besoin de toi pour remporter la ldc cette année !

Il me sourit à nouveau, une lueur de fierté traversant ses pupilles.

𝐋𝐈𝐄𝐁𝐋𝐈𝐍𝐆Où les histoires vivent. Découvrez maintenant