𝐋𝐈𝐄𝐁𝐋𝐈𝐍𝐆

13 | Kaiser

« Le risque est beau. »
Platon.

J'ai juste expliqué à Ezra comment conduire, et bordel...

— Tu conduis trop bien Liebling, t'es la plus forte, mais freine !

— Quoi ?! J'entends pas ce que tu dis !

— Freine ! Je lui hurle.

— Freiner ? Jamais de la vie ! C'est trop cool !

Elle accélère encore plus, les fenêtres sont ouvertes, faisant voler ses longs cheveux bruns.

Elle conduit comme une folle, elle conduit super vite et gère les virages comme personne, elle est à deux doigts de faire des drift carrément.

Je ferme les fenêtres, et elle tourne la tête vers moi d'un air « tu joues à quoi ? »

— Met toi sur le bas côté, je prend le volant.

Voyant mon air plus que sérieux, elle hausse légèrement son sourcil.

Je lui rend son regard, attendant qu'elle se mette sur le bas côté.

En plus elle regarde pas la route, mais elle est complètement cinglée !

— Oh, Mein Liebe,(mon amour) je pensais que tu me faisais conduire ? Elle articule, m'adressant un sourire.

Je cligne des yeux plusieurs fois.

J'ai... Bien entendu, ce que j'ai entendu ?

— Répète. Je lui dis.

Elle me sourit, puis, elle rompt notre eyes contact et re regarde la route, accélérant encore
plus.

Putain, elle est sérieuse ?!

Je met mes mains sur le volant et le tourne, afin que nous nous trouvons sur le côté de la route, ce qui lui arrache un cri.

Elle freine d'un coup.

— Mais t'es complètement malade Kaiser ! Elle me hurle. On au-.

— Répète ce que tu as dis.

Elle me regarde puis cligne des yeux plusieurs fois, avant de soupirer en souriant tant elle est exaspérée.

Est-ce mon problème ?

Absolument pas.

Elle ne dit toujours rien.

— Comment est ce que tu m'as appelé ? Je récidive.

— Je ne t'ai pas appelée. Tu perds la tête mon pauvre.

— Ne joue pas avec mes nerfs, Ezra. Sois tu répètes, sois je descends de la voiture et on règle ça.

Elle lève les yeux au ciel avant de s'affaler sur le siège, croisant ses bras sur sa poitrine.

Elle me répond d'un air las :

— Bah voyons, je te regarde faire tiens.