Aïe, ouille,
Couteau et sang qui coule.
C'est fini maintenant,
Tu ne verras plus le sang.
La douleur me brûle le bras,
Je suis au plus bas.
Lulu c'est terminé,
Tu as arrêté de te couper.
Rouge, trop,
Plein de sang est mon couteau.
Il n'y a plus de sang, ça fait plus d'un mois,
Il ne reste que des traces sur ton bras.
Je veux tout lâcher tout abandonner,
Dans ces moments je voudrais ne plus exister.
Eh, ça va aller, ce n'est qu'un cauchemar,
Tu n'en es plus là ta vie n'est pas que noire.
J'ai mal, si mal,
Je suis un monstre anormal.
Tout va bien se passer,
De te couper tu as arrêté.
J'ai juste envie de fuir,
De partir loin pour sourire.
On a réussi à sourire, pas beaucoup mais je vais déjà mieux,
Et tout ça c'est pas ta faute, c'est eux.
Aïe, ouille,
Douleur et sang qui coule.
Lulu, regarde comme j'ai avancé,
De mal je suis arrivé à ça peut aller.
Aïe, ouille,
J'ai mal et mon sang coule.
Regarde, on en est sorties,
La dépression c'est vraiment fini.
Aïe, ouille,
Mes plaies s'ouvrent et le sang en coule.
Je m'en suis tirée,
Et je veux plus y retourner.
Aïe, ouille,
Le sang, encore il coule.
Lulu ça va aller,
Tu es capable de résister.
Tu es sortie de là ,
Tu es plus forte que tu ne le crois.
Lulu tu est forte,
Et tu ne veux plus être morte.
Lulu on y va,
La vie n'a qu'à se mettre au pas !!
***
Ceci est un espèce de dialogue entre la moi cassée d'il y a quelques mois et la moi présente qui est sortie de l'enfer.
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Cœur à vif
Non-FictionJuste moi, sans vers, sans rimes, sans masques /!\ Phobies, « dépression », mort, douleur, tristesse /!\