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🚨Un peu de mélodie, pour vous plongez dans l'ambiance. 🚨



"On ne vit qu'une seule fois, alors vaut mieux en profiter."

🌹

11.


Lyviah.


Rio de Janeiro, Brazil,
Résidence King,
08:00 a.m

Me voilà entrain d'attendre à l'accueil de l'immeuble le chauffeur qui était censé me prendre. Pendant ce temps je discutais avec la dame de réception, qui me racontait une petite anecdote sur son petit-fils qui avait ramené une femme enceinte chez eux.

—À un certain moment, j'ai vraiment cru que c'était lui qui l'avait engrossé. Oh mon Dieu, comment je l'ai frappé violemment à coup de poêle. Ricana-t-elle en buvant son café.

—Mais comme vous avez su que ce n'était pas lui, qu'est-ce que vous avez fait après ça ? Dis-je entre deux rires.

—Je n'allais pas m'excuser, tu sais, nous, les personnes âgées, avons du mal à admettre nos erreurs. Mais ne te comporte pas comme nous lorsque tu auras des enfants. Nous avons créé des blessures intérieures de cette façon. Me dit-elle nostalgique.

Entendre ses dires me fit penser à grand-mère, elle avait les mêmes mots et les mêmes phrases. Une femme en or, sage qui m'apportait des conseils lorsque je faisais des bêtises ou lorsque j'étais contrariée.

C'était la seule qui me comprenait, la seule qui se souciait de moi.

—Ah, votre chauffeur vient d'arriver.

Elle m'indiqua l'extérieur d'un haussement de menton. Un homme vêtu d'un uniforme de prestige se tenait devant le grand portail en me faisant signe de la main. Il y avait une très grande baie vitrée qui encerclait une grande partie de la réception d'accueil de l'immeuble.

—Je vais devoir y aller, ça été un plaisir de discutez avec vous Marguerite.

Je lui saluais en sortant de l'immeuble en trimbalant difficilement ma valise, c'était un voyage d'affaires et j'avais emporté plusieurs vêtements comme si j'allais en vacances.

—Bonjour Mlle Martins, je vais être votre chauffeur pour le trajet jusqu'à l'aéroport, sous la supervision de Monsieur Moraes.

Il saisit la valise qui se trouvait dans ma main et il grimaça lorsqu'il sentit le poids de l'objet, et m'incita à monter dans le véhicule en m'ouvrant la portière. Je le remerciais avant de me poser à l'arrière.

J'avais dû passer la nuit à ranger tout ce que je pouvais emporter avec moi.

Mon bagage à main était vraiment rempli de l'essentiel : mon laptop, mon parfum et mon casque s'y trouvaient. Mon téléphone était accroché autour de mon cou. Je trouvais cette pochette tellement pratique. Plutôt que de me battre en la fouillant dans mon sac, elle serait simplement suspendue là.

Je n'arrivais toujours pas à croire que j'allais revivre cette expérience de voyage. Il y a quelques mois, lorsque je suis arrivé pour la première fois dans ce magnifique pays, c'était un pur bonheur.

Everything Wrong.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant