Prologue [Corrigé]

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"Il a des personnes qui marquent nos vies, même si cela ne dure qu'un moment. Et nous durant ce temps nous changeons, nous ne sommes plus les mêmes. Le temps n'a pas d'importance mais certains moments en ont pour toujours...„

Aujourd'hui...

Lors de mon atterrissage en France, la fatigue s'impose. Il est six heures du matin, il y a très peu de gens dans l'aéroport. Ils somnolent un peu, on peut le voir facilement car ils baillent tous, mais surtout de la façon dont ils traînent leurs valises. Moi-même, je suis dans le même état, je me dirige vers la sortie en portant difficilement mon gros sac à l'aide de ma main gauche. En sortant, je peux sentir la différence d'air entre L'Islande et Paris.

Paris, là où personne n'aurait osé bouleverser ma vie si ennuyeuse...

Je me dirige vers une Twingo noire, là où ma grand-mère m'attend depuis un bon moment. Elle sort avec rapidité de son véhicule, il m'a suffi de la remarquer à peine pour lui sauter dans les bras et partir en sanglots.

Si tu savais Mamie...

Elle prend mon visage entre ses mains avant de me chuchoter :

- Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai toujours su, qu'elle avait fait cette erreur. Elle murmure ces paroles, avec tristesse, toujours dans ses bras elle m'accompagne jusqu'à la voiture.

Je finis par me détacher de son étreinte. Je mets mon sac dans son coffre et m'installe au côté passager. J'observe les arbres qui donnent l'impression qu'ils défilent les uns après les autres. Une musique douce commence à bercer dans le véhicule. Cette musique m'est familière, Whitney Houston se met à chanter, quand la chanteuse a prononcé sa première phrase, je m'effondre. Encore et encore...

Comment ont-ils osé ?

Quelque chose bouge, je ne peux le voir, mes paupières sont fermées, et lourdes. J'essaie de bouger un peu, mais je ne peux sentir une présence qui fait tout pour que je reste à ma place, quelques secondes après, on me murmure doucement :

- Chut.. Rendors-toi, je suis là, et je serai toujours là. Promis..

Je peux sentir cette personne se rapprocher de moi, elle enroule ses bras autour de ma taille. Et là, la curiosité s'impose. J'ouvre les paupières soudainement mais la lumière du soleil attaque mes pauvres yeux. Je les referme puis, quelques secondes apres, je les re-ouvre tout doucement afin de m'habituer aux rayons de soleil. Je me tourne pour regarder qui se trouve derrière moi.

- Hey, bienvenue en France. Me lance Ethan. Heureuse de le revoir, je lui lance :

- Tu m'as manqué !

- Je sais, ma chérie. Prépare-toi, je t'ai prévu quelque chose ce soir, enfin, dans deux heures, au faite. (Il fait mine de regarder sa montre.) Allez la grosse, il est 18h00.

- J'ai dormi combien de temps ? Je l'interroge, surprise de connaitre l'heure actuelle.

- Depuis le trajet de l'aéroport à ici, ma puce.

Il se lève et se dirige vers le couloir. J'observe la pièce et m'en rends compte que je suis dans l'ancienne chambre de ma mère lorsqu'elle était plus jeune. Des papillons roses et violets sont disposés un peu partout sur les murs qui sont blancs, le sol c'est du parquet couleur beige mais, un tapis tout doux recouvre la moitié de la chambre.

Je sors de son petit lit et me dirige à mon tour dans la salle de bains, sur l'armoire, je peux trouver une robe suspendue. Il y a quelques mois, je l'aurais trouvé courte mais, elle est super belle. Sur celle-ci, je peux trouver un morceau de papier :

"mets moi pour ta surprise !„ Cela c'est du Ethan tout craché. Je me déshabille et rentre dans la douche, l'eau bouillante coule tout le long de mon corps. C'est parfait, et apaisant. Je pense que cela fait deux jours que je n'ai pas senti cette sensation de s'évader mais, je ne cesse pas de remémorer cette horrible soirée :

{Le vent soufflait, il pleuvait à torrents. Nous étions là, en plein milieu de la rue, blessés par cette histoire. Je n'étais vraiment pas prête à connaître la vérité.

- Depuis quand le sais-tu ? Je lui avais demandé en pleurs.

- Je ne pensais pas que c'était toi ! Sa voix était brisée, ses poings étaient serrés.

Le bruit de l'orage résonnait au travers les arbres et les gouttes de pluie ruisselaient le long de son visage. Il reprit :

- Je le savais depuis si longtemps... Je ne voyais pas ses larmes, mais je savais qu'il pleurait tout comme moi.

- Pourquoi ? Pourquoi tu ne m'as rien dit ? J'avais hurlé de toutes mes forces, ma voix s'était cassée. Les mains sur la tête, j'agrippais mes cheveux. Il s'avança vers moi, en attrapant mes poignets et me dit à voix basse :

- Cela m'a anéanti. Sache-le, mais ce n'est pas parce que, tu viens de découvrir la vérité que l'on doit arrêter de s'aimer ! Kelly, je t'aime sincèrement !

Je n'ai pas pu m'empêcher de lui sauter au cou pour me blottir et pleurer.

- Moi aussi, je t'aime ! Mais...}

Oh putain ! L'eau est congelée. J'attrape ma serviette, je l'enroule autour de ma taille et sors de la cabine. J'éponge mes cheveux avec une autre serviette, et je me regarde dans le miroir. J'ai une sale mine, j'ai des cernes, mes yeux sont gonflés. Bon, il faut cacher tout cela... J'attrape de la crème pour hydrater ma peau, après l'avoir appliquée, je mets du mascara, un trait de crayon, j'ajoute du fard à paupière. J'attrape le pantalon, je sors difficilement une boîte rose en métal et je me dirige vers la fenêtre. J'ouvre celle-ci, je sors une clope et la coince entre mes lèvres. Je l'allume et tire une taffe. Je peux sentir la nicotine se répandre dans ma gorge, ça fait du bien. Cela fait deux jours, que je n'ai pas fumé.

Il y a quelques mois, je n'étais pas cette fille...

Soudain, j'entends des pas se rapprocher, puis, ça toque à la porte. Je jette ma clope au travers de la fenêtre, je bombe la pièce à l'aide de mon déodorant qui sent le monoï. Et je hurle :

- J'arrive !

La personne est partie, je peux entendre ses pas s'éloigner. J'attrape mes sous-vêtements et les enfile,. Je prends la trousse de maquillage qui se trouve sur l'étagère à côté du lavabo et m'approche du miroir mural, et c'est à ce moment-là, que j'ai eu un blocage.. oui, un blocage sur mon propre corps qui ne ressemble plus à celui que j'avais, il y a quelques mois...

- Mon amour, il est 19h00. J'aimerais ne pas être en retard... Je remarque la tête d'Ethan dépasser la porte.

- J'arrive Ethan. Deux petites minutes, s'il te plaît ?

- A dans deux minutes, alors ! Il ferme la porte et s'en va, je prends de quoi me coiffer dans la trousse, et pose les accessoires sur le lavabo.

Après avoir enfilé la robe, j'attache mes cheveux sous forme d'un chignon et rajoute les pinces, je jette un dernier coup d'œil au miroir. Deux secondes après, je sors de la pièce, puis descend rejoindre Ethan en bas. Je le trouve dans le salon, avec son téléphone entre ses mains.

- Tu es magnifique, ma chérie. S'exprima ma grand-mère.

J'acquiesce de la tête pour la remercier, quant à Ethan, il pivote sa tête dans ma direction. Un sourire se forme sur ses lèvres, je m'approche de lui, et le prends dans mes bras. En serrant son empreinte, je peux l'entendre :

- Tu m'as manqué, quoi qu'il arrive, je serais toujours là pour toi. Je t'aime.

Je pose ma tête sur son torse, il me serre dans ses bras avant de me demander :

- Après tout ce qu'il t'a fait, tu l'aimes encore ?

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Coucou, je vous souhaite une bonne lecture.

Je suis vraiment désolée pour les fautes d'orthographe, grammaire et syntaxe. Moi et les fautes, nous sommes potes. 😉
Si vous voulez me les signaler, ça ne me dérange pas. Au contraire, je les corrigerait grâce à vous. ❤

Mon Erreur? C'est De T'aimer.. [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant