Il s'installait sur les gradins à côtés de Madeleine. Son ancienne école élémentaire ne lui avait pas manqué, les rangé de casier bleue, le bruits de la sonnerie stridente, ses basket qui crissait sur le sol du gymnase, les moqueries de ses camarade de classes à son sujet. Il n'avait pas envie d'y aller mais sa mère l'avait obligé c'était la première fois que son neveu participer au championnat de lutte et tout le monde devait prendre son samedi.

— T'étais pas obliger de venir, dit-il à son amie.

— Tu plaisantes, regarde cette andouille d'Harvey il drague les mère de famille plutôt que de prendre des photos. Heureusement que je suis là pour couvrir ses arrière sinon il aurait perdu son travail depuis longtemps.

— Oui heureusement.

— Ton frère n'est pas là.

— Il se dispute avec Alicia sur le parking au sujet de qui garderas Ian ce soir.

— Sérieux j'arrive pas à croire que la seule fois ou ils ont été d'accord c'était sur le fait d'avoir un enfant.

— Me lance pas sur le sujet.

— On va devoir sourire et l'encourager avant de se barrer avant la fin si on veut être de corvée de baby-sitting.

— Bande de traître !

Il se tournait vers son autre frère Parker qui avait du mal avec son seau de pop corn dans la main.

— Je vous signale que je viens de voir un canon passé dans le couloir et que je compte bien finir ma soirée avec elle.

— J'ai déjà du le garder la semaine dernière et celle d'avant, soupira Tyler.

— Et tu le feras ce week-end aussi.

— Pourquoi est ce qu'on se dispute c'est même pas notre gosse !

— Oui c'est celui de Carter, s'exclame Mads. Donc on se casse tous d'ici avant au même moment pour qu'il s'occupe de sa progéniture.

— 10 billet qu'il va trouver le moyen de le refourguer à papa, suggère Parker.

— Je double la mise si maman lui sort son sourire de j'ai envie de te briser le crane mais y a trop de monde autour de nous.

— Vendu.

Il levait les yeux au ciel, il savait que son frère n'était pas loyal et qu'il n'hésiterais pas à le dénoncer à son mère pour faire bonne figure. Ils étaient tous adultes mais continuait de se comporter comme des enfants en mal de reconnaissance parentales prêt à tout pour se mettre en valeurs. C'était pitoyable et ce petit jeu commençait à le lasser.

— C'est Katherine là bas.

Il se tournait vers la direction indiqué. Pas de doute c'était bien elle dans un tailleurs bleue la serviette sous le bras qui pianotait sur son téléphone. Ils se doutaient qu'elle soit là pour un de ses enfants, elle lui aurait dit, du moins il pensait que c'était quelques chose dont elle l'aurait informé.

— Elle doit être là pour un clients. Elle fait beaucoup de divorce.

Il gardait sa voix basse pour ne pas alerté Parker.

— Ou alors elle t'as mis une puce dans ton téléphone pour savoir ou te trouver quand ça lui chante.

Il lui donnait un coup de coude dans les côtes en guise de réponse. Il y avait trop d'oreille indiscrète autour d'eux pour pouvoir parler librement de Katherine. Il continuait de se demander ce qu'elle faisait ici jusqu'à ce qu'une femme arrivait à son encontre. Elle avait l'air d'avoir le même age, peut-être une amie, mais il continuait de la fixer. Elle ne semblait pas être à l'aise, son sourire sonnait faux et elle était tendus pendant que la femme lui parlait, il en concluait donc qu'elle était bien là pour le travail mais pas pour la suivre.

Fouette moi si tu peuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant