Cigarette, daydream and poetry (DPS fanfiction) Charlie x OC

Allergique à la poésie

 

Toutes ces excursions nocturnes n'étaient pas sans conséquences, la fatigue torturait le groupe d'amis qui luttait pour ne pas s'endormir pendant les cours. Margaret devait faire de son mieux pour dissimuler la fatigue, elle ne voulait pas laisser le doute s'infiltrer dans l'esprit des professeurs sur ses activités nocturnes. Mr. Keating remarqua bien que sa classe était fatigué alors en arpentant la salle il dit :

- On n'est pas très fatigué, on est épuisé ! Et n'utilisez pas le mot triste, dites plutôt...à vous Mr. Overstreet, jeune minus.

- Morose ? répondit Knox peut sûr de lui

- Ah c'est parfait ! Morose ! Le langage s'est développé dans une seule attention qui est...

Keating essaya de soustraire une réponse de la part de Todd mais en voyant que celui-ci n'était pas très à l'aise pour parler à l'oral il passa la question à Neil.

- Pour communiquer ? proposa Neil

- Non ! Pour séduire les femmes. J'espère que cela ne vous déplait pas Miss Perry.

La classe rit et Margaret avec. Keating eu une idée et lui demanda de se lever et devenir devant la classe. Légèrement gênée, elle accepta et s'avança jusqu'au bureau, elle regarda ma classe et se prépara mentalement pour la prochaine fantaisie de Mr. Keating.

- Exemple, si vous deviez complimentez Miss Perry, que diriez-vous ? Et ne soyez pas timide, je sais bien que l'administration tente de vous faire oublier son existence mais il me semble que sa beauté vous en empêche.

Cela fit encore sourire certains garçons et Margaret rougit, elle ne s'attendait pas à ça et son stress lui causait de rire nerveusement. Mr. Keating demanda à Neil de commencer vu sa position neutre en tant que son frère.

- Hum...et bien, elle est trop jolie. dit Neil en lui souriant

- Bien mais on ne dit pas qu'une fille est jolie, on dit plutôt...Mr. Meeks ?

- Hum...Magnifique ? répondit Meeks

- Oui mais encore, Mr. Overstreet ?

- Sublime ?

- Non, vous n'y êtes pas, Mr. Dalton ?

- Aussi belle qu'un ciel une nuit d'Août ?

Charlie l'avait dit d'une façon désinvolte mais Margaret pouvait sentir son regard percer son âme alors qu'il l'observait comme si il cherchait ses mots. Mr. Keating le félicita, accepta cette réponse et puis la cloche sonna. Margaret récupéra ses affaires essayant de cacher ses joues toutes rouges.

Elle quitta la salle de classe, mais Pitt et Meeks la rattrapèrent en plaisantant avec elle sur ce qui venait de se passer. Pendant ce temps, Knox continuait de taquiner Charlie sur les mots qu'ils avaient prononcer en classe encourager par Neil qui trouvait ça hilarant.

- Admet le, ma sœur ne te laisse pas indifférent. insistait Neil

- Il ne faut pas dire ça Neil. Ta sœur ne laisse personne indifférent ! Non, pour Charlie il faut utiliser les bons termes. Charlie, admet que sa beauté dépasse toute frontière, que son rire hante tes plus beaux rêves et que tu te noies constamment dans ses yeux. se moquait Knox

- Bon sang, combien de fois faut-il que je vous répète qu'elle ne me plait absolument pas ! Le jour où ce sera le cas, par pitié, tirez moi une balle en pleine tête.

Malgré ses protestations, les taquineries continuèrent pendant encore quelques jours. Les cours de français continuait à les passionner, et Mr. Keating montait de plus en plus dans leurs estimes. Ils avaient passé de nombreux cours à étudier Shakespeare d'une façon complètement unique avec des interprétations absolument incroyables.

L'automne approchait et la bonne humeur montait dans les cœurs, tout le monde riait et s'amusait à longueur de journée, ce qui était du jamais vu à Welton mais la présence de Mr. Keating changeait la donne.

Un jour, il se mit debout sur son bureau et demanda :

- Pourquoi est-ce que je monte là, quelqu'un peut me répondre ?

- Pour vous grandir ? proposa Charlie

- Non, mauvaise réponse, merci d'avoir joué Mr. Dalton.

Inutile de dire que cela provoqua encore quelques rires.

- Je me mets sur ce bureau pour me rappeler qu'on doit sans cesse regarder les choses sous un angle différent. Oui, le monde est différent vu de mon bureau. Vous ne me croyez pas ? Venez voir par vous même.

Margaret, Neil et Charlie ne se firent pas prier et se levèrent directement pour monter sur le bureau. Tous les élèves regardèrent le prof avec confusion mais finirent par s'approcher du bureau. Neil fut le premier à monter, observant la classe avec un œil nouveau. Margaret monta juste après Charlie et celui-ci lui offrit sa main pour l'aider à descendre et elle accepta. Elle descendit tout en tenant la main de son ami qu'elle ne lâcha pas avant de se rendre compte qu'elle la gardait depuis trop longtemps, pourtant la sensation que ça lui procurait était étrangement agréable.

Pendant ce temps, Mr. Keating les encourageait à penser par eux-mêmes et à tracer leur propre voie. La cloche sonna et il annonça un devoir noté, un poème qu'il faudra réciter devant toute la classe et qui devra être de leur propre composition. A cette nouvelle, Margaret stressa, elle n'avait jamais lu un de ses poèmes à qui que ce soit, et maintenant elle devait en lire un devant toute sa classe.

Ils sortirent tous de la salle en parlant du devoir, sauf Margaret qui resta dans la salle pour parler à Mr. Keating du poème :

- Monsieur, je ne crois pas que je puisse lire un poème devant toute la classe.

- Pourquoi ? Vous êtes allergique à la poésie ?

- Non, au contraire, j'adore écrire des poèmes mais...

- Alors ça ne devrait pas être un problème.

- Mais écrire un poème signifie y mettre ses émotions, ses sentiments, ses peurs, ses joies, ses malheurs, ses amours ou quelques idioties dont je préfère m'abstenir de partager.

- Vos sentiments, j'en suis sûr, n'ont rien de honteux pourtant.

- J'ai toujours refouler mes émotions sur un bout de papier, car je n'aime pas les partager. Cela me donne l'impression de donner le couteau pour me poignarder, comme une faiblesse qui me serait fatale si je la dévoilais.

- Et bien...Miss Perry, je crois qu'il est tant de dévoiler vos émotions, et peut-être que vous découvrirez que vos sentiments ne sont pas une faiblesse mais plutôt une force.