Alter-Ego, Satoru Gojo x Anaya Zenin

Chapitre III

Voici une version améliorée de ton texte, en gardant l'esprit original tout en affinant le style et en renforçant les dialogues :

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— Alors ma belle, on reste sans voix devant moi, ou tu as oublié comment parler ?

Je ne l'ai même pas vu arriver. Il est aussi rapide que moi et a pris la même posture que le type dégoûtant d'avant, me bloquant contre le mur. La différence, c'est qu'il n'a pas cette odeur nauséabonde, et sa vitesse égale la mienne, rendant toute fuite impossible.

Je n'ai toujours pas répondu à sa provocation. Avant même d'avoir le temps de dire quoi que ce soit, il reproduit le même geste : il attrape mon menton de ses doigts froids.

— Si tu veux, je peux te montrer d'autres façons d'utiliser ta bouche.

— Qu'est-ce que tu...

L'alcool doit vraiment brouiller mes sens, car tout d'un coup, je ressens ses lèvres sur les miennes. Mon corps refuse de réagir, ce qui me rend folle. Finalement, il rompt le contact et met fin à cette mascarade.

— C'est quoi ton jeu, Satoru Gojo ?! dis-je, hors de moi, face à cette situation que je n'ai pas pu contrôler.

— Oh, mais on dirait que la petite connaît mon nom. Prononcez-le avec plus de respect, je vous prie, ironise-t-il.

Je tente de me faufiler sous ses bras, mais, sans surprise, il me repousse contre le mur. J'active mon sort pour échanger nos places. Deux secondes à peine, avant qu'il ne me projette à nouveau contre le mur avec force.

— Vraiment ? Tu crois que tu peux jouer à ça avec moi, Zenin ?

Il a rapidement compris la nature de mon sort.

— J'aime jouer, Gojo, dis-je en me penchant vers son oreille, laissant volontairement mon souffle chaud caresser sa nuque.

Il semble apprécier ce jeu, à en juger par sa confiance débordante et son ego surdimensionné.

— Parfait. Voyons qui va perdre ce soir, réplique-t-il en relâchant sa prise.

Je reprends ma route vers le tabac, mais à mon retour, je le retrouve, toujours adossé au mur, comme s'il m'avait attendu.

— Eh bien, je ne savais pas que j'avais un chien de garde, dis-je, pleine d'arrogance.

Il me sourit. Visiblement, il apprécie mon insolence. Il doit être un peu fou.

— Moi qui voulais être gentil... On dirait que tu as raté ta chance.

Sans répondre, je me dirige vers nos amis, et je les retrouve en pleine conversation.

— Ah, qui voilà, notre très cher Satoru, lance Suguru en lui tendant une chaise.

Utahime me lance un regard exagérément dramatique en me voyant arriver aux côtés de Gojo.

— Sérieusement, Aya ? Après Kamo, tu t'attaques à Gojo maintenant ?

— Par pitié, Uta, ferme-la !

— Attends, quelle histoire ? demande Suguru, curieux.

— Elle a couché avec l'héritier du clan Kamo, répond Utahime, comme si c'était une évidence.

— Traîtresse, murmuré-je à ma "meilleure amie", complètement abasourdie.

Tous les regards se braquent sur moi, choqués. Celui de Satoru est particulièrement intense.

— Un verre de vodka orange, s'il vous plaît, dis-je, en cherchant désespérément à noyer ma gêne.

Je bois mon verre d'un trait avant d'en commander un autre. Merci, Uta.