Chapitre 14.

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Raphaël

Je n'ai pas pu résister plus et je l'ai embrassée. Je l'ai enfin embrassée après plusieurs moi où elle hantait mes rêves, mes pensées, mes journées. Ma vie

Elle a répondu à mon baiser avec une passion indicible, ses lèvres douces et sucrées s'accordant parfaitement aux miennes. Nos cœurs battaient à l'unisson, comme si l'univers tout entier s'était arrêté pour nous laisser ce précieux moment.

Nous nous sommes perdus dans ce baiser, ce doux moment de connivence et de désir. Nos mains se sont entrelacées, nos corps se sont rapprochés et nos souffles se sont mêlés. C'était comme si nous avions enfin trouvé ce que nous cherchions depuis si longtemps, l'un dans l'autre.

Et puis, quand nos lèvres se sont enfin séparées, nos regards se sont croisés et j'ai su, j'ai su que nous étions faits l'un pour l'autre. Chaque fibre de mon être me poussait à lui dire à quel point je l'aimais, à quel point elle était importante pour moi.

Mais les mots semblaient inutiles face à ce que je ressentais. Alors, je l'ai simplement prise dans mes bras, la serrant contre moi, voulant lui transmettre tout l'amour que je ressentais pour elle.

Elle a posé sa tête contre mon épaule, laissant échapper un soupir de contentement. Dans cet instant de tendresse et de vérité, nous savions que nous avions enfin trouvé notre place, l'un dans le cœur de l'autre.

Nous avons passé le reste de la soirée à parler à travers notre téléphone, à rire, à partager nos projets et nos rêves. Chaque moment passé ensemble renforçait notre lien, notre complicité, notre amour.

Mais revenons à quand elle a prononcé les mots "Mafia" et "illégales". 

Je sais pertinemment que mon visage a dû se dégrader, laisser un semblant d'inquiétude. La vérité c'est que je l'était et le suis. Je n'arrête pas de me dire que son frère à pu découvrir des choses à mon sujet, de ma Mafia, de la relation que j'ai avec mon père ou bien de sa Mafia.  

Je savais que je devais lui dire la vérité, que je devais lui expliquer. Mais une peur sourde s'insinuait en moi, peur de la perdre, peur de la décevoir. Pourtant, je me devais de lui dire, de lui avouer qui j'étais vraiment.

Un jour, je lui avouerais. C'est certain. Mais le moment n'est pas encore venu. Je veux d'abord régler cette histoire entre mon père et moi. Je veux être sûr de ne plus craindre aucun danger lorsque je lui dévoilerais mon passé. En attendant je vais continuer à mentir, à tisser des liens. Je serais très précautionneux. Je veillerais à ce que aucuns détails ne m'échappent. À ce qu'elle soit en sécurité. À mes côtés

Les jours passaient, et avec eux, la tension montait.

Chaque rencontre avec elle était un mélange de bonheur et d'angoisse. Je scrutais chaque expression de son visage, cherchant des signes qu'elle pourrait avoir des soupçons. Mais elle restait insouciante, riant de mes plaisanteries, se blottissant contre moi lors des soirées fraîches.

Cependant, je ne pouvais m'empêcher de remarquer les regards furtifs de son frère. Il était comme un faucon, observant, calculant. Je savais qu'il n'était pas dupe. Il avait ce regard, celui qui dit qu'il sait mais qu'il attend le bon moment pour dévoiler ses cartes.

Un soir, alors que nous étions seuls, il m'a confronté. 

-Je sais qui tu es, a-t-il dit sans préambule. 

Mon cœur a raté un battement.

 - Je sais ce que tu caches, et je sais ce que tu es en train de faire. J'ai tenté de garder mon calme, de contrôler la situation. 

Apparences Trompeuses...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant