Chapitre 6

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Je me réveille en sursaut, le souffle court.  J'espère que je n'ai pas raté l'heure et que je ne suis pas en retard pour ma "rentrée".

Je me précipite sur mon réveil et regarde.

5h47.

Ouf, ça va. Je sens que je ne vais pas réussir à me rendormir, tant pis, je vais me préparer, ainsi que mes affaires (je ne l'ai pas fait hier soir, trop fatiguée ^^)

Je me lève donc et vais rapidement prendre une douche. Je sélectionne ensuite un des pantalons cargo, le noir, que j'ai trouvé hier et le haut bleu pastel à manches longues. Je mettrai la cape grise pour me protéger du froid.

Je réfléchis un instant. J'ai des Jordan toutes blanches (je sais c'est salissant mais j'en prends soin) dont je suis inséparable et je décide de les mettre. Ce n'est absolument pas le type de chaussures que les elfes portent, mais je m'en fou, mes vêtements sont elfiques, mes baskets seront un clin d'œil humain.

Les cours commencent à 8 heures, il est un peu plus de 6 heures. J'ai largement le temps, mais je suis tellement impatiente que je partirai bien avant qu'il soit l'heure. Je descends et attrape une pomme que je lave. Je croque avidement dedans et remonte à l'étage. Il me faut un sac de cours je suppose, donc j'attrape une sorte de sacoche que je peux mettre en bandoulière, très grande et pratique. Je fourre à l'intérieur une trousse d'école normale, (je ne sais pas avec quoi les elfes écrivent, ça fera l'affaire) une pochette avec des feuilles, ma gourde, un livre de botanique qui appartenait à ma mère, il me servira peut être.

Quand j'ai fini ma pomme je vais jeter le trognon et bois un verre d'eau, je n'ai jamais une grande faim le matin, ça me suffira amplement. Je rédige ensuite un court mot pour mon père, (il dort encore) expliquant que je pars toute la journée pour mon lycée, que j'y vais seule, qu'il n'a pas besoin de m'accompagner et que je serai rentrée avant la nuit. Je sais, c'est très vague, mais je ne veux pas l'inquiéter pour rien, j'ai toujours eu ma vie et il l'a toujours respecté, déjà quand ma mère était encore là.

Il est maintenant presque 7 heures. Je n'y tient plus, il faut que je parte. Je mets la cape qui me va à merveille et j'enfile mon sac. Je cours vers le fond de mon jardin et retrouve le chemin. Arrivée devant les arbres, je vois le portail et le franchis d'un bond.

Me revoilà à Novalia...

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