20/04/2023

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Sérieusement je ne sais pas quoi écrire je n'ai jamais tenue de journal intime (mdr). Je suis sensée écrire ce que je ressens et pense mais c'est pas dans mes habitudes, je garde et conserve tous en moi.
La seul chose que je sais aujourd'hui c'est que j'ai peur. J'ai peur d'absolument tout, de ma mère, des examens qui approchent, des études dans lesquels je suis perdu, de l'avenir que je vois sombre, de l'hospitalisation car oui je suis hospitaliser pour crise suicidaire. J'ai surtout peur de moi-même, j'ai toujours eu peur de moi, de ce que je ressens je ne sais pas trop pourquoi d'ailleurs.
C'est horrible de ce l'avouer.
J'ai cette carapace qui me permet de donner le change aux autres mais au fond de moi c'est les ténébres. Actuellement celle-ci est en train de s'effondrer comme tous le reste dans ma vie. Je ne sais pas comment tout faire tenir, pour éviter l'effondrement intégrale de moi-même et de ma vie qui est certe pourri est ignoble mais c'est la mienne.
Il y a quelques minutes l'un des infirmiers de l'hopital où je suis m'a dis quelque chose qui m'intrigue beaucoup.  J'avais piqué deux couteaux dans la cuisine avec lesquels je m'amusais à la roulette russes lorsqu'il est arrivais. Au moment de les lui rentre, il me demande pourquoi je faisais ça. Est-ce-que je rechercher de l'attention et que je devais refléchir à cela.
Je ne sais pas pourquoi je fais ça, il a raison je recherche de l'attention mais pas leur attention en mode pote et on rigole. Je veux qu'ils voyent que je vais mal, que je suis à bout, que je suis épuisé.
Je veux que l'on me dises "Emilie, on te voit, on sait que t'es au bout du rouleaux que malgrès ce sourire qui illumine ton visage, tu souhaite que tout s'arrête. On est là, on va prendre la relève, repose -toi, arrête de penser, arrête tous ce qu'il te fait du mal."
C'est un cercle vicieux car je suis incapble de leur dirent cela ça signifirait baisser ma garde, fissuré encore plus ma carapace qui est déjà en ruine. Elle est devenu une partie entière de moi-même. Je suis totalement perdu sans elle.

Dans la tête d'une dépressiveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant