22/04/2023

21 2 0
                                    

Aujourd'hui la journée commence tellement mal, j'ai reçu un appel de Valérie, une amie de l'hôpital. Au son de sa voix je sentais qu'elle allait mal et cela me bouleverse, je ne sais pas pourquoi. J'ai soudain eu l'envie de pleurer, chose inenvisageable pour moi. J'ai perdu mon souffle, cela ressembler à une crise d'angoisse mais impossible pour moi d'en faire une, je ne peux pas me le permettre.
Cette après-midi, Jonathan mon frère m'apporte du linge propre, j'espère que tous va bien se passer, ça me stress tellement.
Je viens d'appeler Angélique (ma soeur) après de nombreux messages, je sais que ce seraune bouteille lancé à la mer qui ne recevra aucune de sa part mais j'ai besoin, j'ai besoin d'une soeur, j'ai besoin de savoir que je compte pour elle ou que j'ai compté à une période de sa vie.
On est soeur on ne peut pas rester avec ce néant qui nous sépare, la vie est trop courte pour cela. Si les appels et les SMS ne marche pas un jour je lui écrirais une lettre qui j'espère recevra une reponse.
Une chose est sûr en ce moment c'est que j'ai besoin d'elle.
Cette après-midi à été pépite , il y a deux nouveaux patients ils me colle tellement que ça devient relou surtout l'un deux qui me demande de sortir avec lui alors que l'on venait de ce rencontrer.
Je me demande bien pourquoi je n'intéresse que les mecs relou. C'est quoi ce délire de me prendre tout le temps pour un objet. Soit je suis un objet sexuel soit je suis un punchingball.
En ce moment, je suis en train de parler à michel c'est incroyable comment les gens s'attache à moi alors que j'ai l'impression de ne pas le mériter.
Aujourd'hui, j'ai beaucoup lu mais encore et toujours j'ai ces pensées sombres dans la tête qui tourne sans cesse et qui me serre le ventre.
A ce moment précis, je ressens un pic de stress sans savoir pourquoi ça devient une habitude chez moi.
Mon frère a clairement rien à battre de moi. Je lui explique la situation et il me sort "je te laisse, je suis crevé" non mais sérieusement c'est abusé. Je suis dégouté.

Dans la tête d'une dépressiveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant