20/05/2023

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Aujourd'hui je ne compté pas écrire ma journée car il ne c'est rien passé d'extraordinaire, j'ai révisé la psychologie cognitive le matin et l'après-midi j'ai fait une sieste et un scrabble.
Je raconte ma journée car il est 23H15 j'ai pas sommeil ni mon téléphone pour m'occuper. Je pense énormément aux ennuis de Jonathan ça me tracasse. J'ai peur qu'il y laisse des plumes. Je ne sais pas si je dois aller avec lui a son rendez-vous pour le soutenir même si j'ai pas la capacité en ce moment pour le faire.
Je stress plutôt j'angoisse pour les rattrapage des partiels que j'ai bossé ce matin, ce qui est une bonne chose.
Je ne sais pas quoi faire pour trouver le sommeil c'est relou. Je dors déjà peu alors si je me tape une nuit blanche ça va pas le faire.
Je ne sais pas si je peux demander aux infirmière de faire un uno cette nuit en attendant mon sommeil ou si c'est pas le moment.
Je viens de remarquer que je ne sais pas beaucoup de chose alors que je deteste l'incertitude.
J'ai remarqué que j'ai constamment envie de hurler pour sortir cette souffrance, rage que j'ai en moi mais je ne peux pas c'est pas socialement accepter et les gens verraient l'étendu de ma douleur ce qui est impensable pour moi.
Aujourd'hui cela fait un mois pile que je tiens ce journal, je n'y mets pas encore mes pensées les plus profondes mais un maximum de chose que j'arrive a conscientiser et cela m'aide un peu même si je n'arrive toujours pas a l'exprimer verbalement ec qui m'agace profondément.
J'ai les nerfs contre moi de ne pas arriver a exprimer mes pensées, ressenties, angoisses. Je suis tant même une étudiante de L2 de psychologie ce n'est pas rien.
J'ai une envie de sortir de l'hôpital qui ne cesse de grandir en moi.
Aujourd'hui, il n'y a pas eu de scarification je suis fière de moi.

Dans la tête d'une dépressiveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant