Mais il me fait confiance

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Ta relation est saine quand iel a confiance en toi

-Bordel de merde ! Je commence à en avoir ras le cul de toutes leurs conneries !

-Harry ?

-Excuse-moi mon ange, je ne voulais pas te faire peur. C'est juste...

-L'affaire ?

L'aurore hocha la tête. Juste l'une de ces affaires qui rend dingue, qui donne envie de quitter le métier, de ne plus vouloir y revenir. L'une de ces affaires qui nous hante, encore et toujours.

Il fit tourner la pierre entre ses doigts.

Une grande magie y était renfermée, et ils n'arrivaient pas à déterminer sa provenance. L'équipe de scientifique avait trop peur de ses effets pour avoir tenté un quelconque sort dessus. Alors Harry l'avait prit chez lui, et la regardait avec curiosité, presque dévotion.

Jusqu'à ce qu'un patronus face irruption au milieu du salon.

-Bordel de merde !

Harry se lève d'un coup et appelle son manteau d'un coup de baguette rapide. Soudainement, ses yeux se posent sur la pierre.

-Fais chier...

Je m'avance vers lui, touche doucement son bras.

-Tout va bien ?

Je vois Harry regarder la pierre, puis moi, à plusieurs reprises, avant qu'il semble se décider.

-Draco, mon ange, je peux te faire confiance n'est-ce pas ?

J'hoche la tête, attendant la suite.

-Je te la confis, d'accord ? Juste... Surveille-la, ne tente rien. N'ouvre à personne.

-Je te le promets.

Il m'embrasse une dernière fois, doucement, sur le front.

-Merci Draco.

Puis, comme ça, il transplane. Il est parti, encore une fois. Je regarde la pierre avec méfiance. Elle est posée sur la petite table de notre salon, je n'ose pas la toucher. 

Au lieu de ça, je débarasse la table, fais la vaisselle, et nettoie doucement le salon. Une fois toutes mes corvées terminées, je prends un livre, m'installe sur le canapé, et attends que Harry rentre.

De temps à autre, mon regard dérive sur la pierre, brillante, comme si elle m'appelait et m'attirait.

Je pose le livre à côté de moi, et tends la main, quand un paf reconnaissable se fait entendre.

-Harry !

Il est couvert de sang. Je me précipite vers lui, inquiet.

-Tout va bien, ce n'est pas le mien. Je ne suis pas blessé.

Je soupire de soulagement.

-La pierre ?

Je souris, et la lui montre du doigt, exactement là où il l'a laissé à son départ.

-Je savais que je pouvais lui faire confiance.

Je l'embrasse tendrement, et le conduis dans la salle de bain. Durant l'heure suivante, je m'applique à m'occuper de lui du mieux que je peux, nettoyant son corps tendrement.

J'aime le voir s'abandonner entre mes bras, sous mes mains expertes qui détendent chaque muscle de son corps. Parfois, je m'occupe aussi de sa barbe, taillant et rasant.

Il est en sécurité dans mes bras, et je prendrais toujours soin de lui.

Mais il m'aime [DRARRY - -18ans]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant