(En réécriture)
Le lendemain matin je me réveille avec un mal de crâne, encore plus intense que la veille. Je m'habille avec des vêtements larges, je me maquille et me brosse les dents. Ma mère ne veut pas que je mange mais de toute façon je n'ai pas faim. Ca doit faire deux jours que je n'ai pas mangé.
Quand j'ai terminé de me préparer, je pars au collège. Mes amies me font toujours la tête, alors je suis seule. J'arrive au collège, un peu en retard car j'ai eu beaucoup de mal à me préparer ce matin. Je commence avec sport donc je vais dans le gymnase malgré mon retard. Le prof n'apprécie pas mon retard et me vire du cour. Suite à ça, je vais en permanence et m'endors durant ces deux heures de permanence. Après une heure de français très longue, je vais au self pour manger. Ce sont des pattes avec du poulet, je mange un peu histoire de tenir debout. À la cantine, Lisa et Alice sont venues pour faire la paix. La sonnerie retentit, j'ai une heure de permanence. Je fais la queue sous le préau comme tout le monde. Je vois Jonathan passer. Au même moment, je commence à énormément tousser en crachant du sang, jusqu'à vomir une grosse quantité de sang. Jonathan s'approche de moi et me tient les cheveux.
Jonathan- Maélys ça va ?
Je fais oui de la tête et commence à me lever mais je tombe. Jonathan me rattrape de justesse. D'un coup, plus rien, le néant, je me suis évanouie.
Je me réveille à l'infirmerie et vois l'infirmière, Jonathan, Lucien et un autre surveillant. Je me réveille en sursaut et me colle au mur à cause de la peur. Je suis terrifiée.
Lucien & Jonathan- hey Maélys doucement nous ne te voulons aucun de mal !
Je ne parle pas et essaye de calmer ma respiration. Je vois que je n'ai plus mon pull donc mes bras son découvert et ce matin je n'ai pas mis de maquillage dessus. Ils parlent encore plus doucement.
Jonathan- Tes marques sur les bras c'est quoi ? quelqu'un te fait du mal ?
...
Jonathan- Tes amis ?
...
Lucien- Tes parents ?
...
Jonathan- Ces marques ne sont pas normaux Maélys ! Si quelqu'un te fait du mal dis-le nous !
...
Jonathan- C'est tes parents hein ? Tu nous en parles jamais, ni de tes parents ni de ta vie personnelle. Donc ce sont eux ?
Maélys- Ils m'ont sauvée.
Jonathan- De qui ? Car ça ce n'est pas sauvée...
Maélys- Méchant.
Lucien- Et qu'est-ce qu'il veut faire ce "méchant" ?
Je fais une arme avec mes doigts et la mets sur ma tête. Ils me regardent tous choqués.
Jonathan- Te tuer ?
Je fais oui de la tête. Ils s'éloignent pour discuter entre eux mais j'arrive à entendre ce qu'ils disent.
Jonathan- Je ne l'ai jamais vue aussi effrayée.
Lucien- Ses parents la battent et lui disent des mensonges.
Infirmière- Je vais appeler les services sociaux.
Maélys- Non.
Je lui coupe la parole d'un ton sec. Lucien vient vers moi suivi de tout le monde.
Lucien- Pourquoi non ? On peut t'aider nous sommes là pour toi.
Maélys- Ils m'ont sauvée.
Jonathan- Est ce qu'il y a autre chose comme cette chaîne à ta cheville ? Il baisse les yeux vers mon bras.
Il me prend mon poignet mais je tire d'un coup.
Jonathan- C'est quoi ça ?
Je hausse mes épaules pour dire que je ne sais pas.
Lucien- Deux mais pourquoi deux ?
Je réhausse les épaules.
Jonathan- OK, viens tu vas aller te reposer dans la salle de repos.
Je fais oui de la tête et commence à me lever mais une fois mes pied à terre, ma cheville à laquelle il y a ma chaîne me fait très mal.
Infirmière- On doit lui enlever ça. Il faudra une pince car il n'y a pas d'ouverture. Celui qui a mis ça ne voulait pas qu'elle l'enlève.
Lucien- Au bureau de la vie scolaire il y a une pince au cas où quelqu'un oublie ses clés de cadenas pour le casier. Je vais la chercher.
Il part et revient avec la pince. Elle est immense. Ma respiration commence à beaucoup s'accélérer.
Lucien- Calme toi Maélys, nous ne te voulons aucun mal.
La sonnerie sonne.
Jonathan- Je dois avoir cours avec sa classe de base.
Autre surveillant- Ne t'inquiète pas, je vais aller la surveiller.
Il part et Jonathan se met à coté de moi avec son tel'
Jonathan- Quelle est ta musique préférée ?
Je mets la musique «death / rebirth» de blood magic sur son téléphone.
Jonathan- Elle a l'air bien ! Regarde-moi dans les yeux et chante. Nous ne sommes pas là pour te juger.
Je commence à chanter. Pendant ce temps, l'infirmière retire le bracelet. Je sens comme une énergie traverser mon corps.
Jonathan- Et voilà c'est fini.
Je marche jusqu'à la salle de repos et me couche. Toute seule j'ai peur alors Jonathan reste avec moi. Je m'endors.
Je me réveille quelques minutes plus tard à cause de bruit de pas. Jonathan est toujours là, je vois la porte s'ouvrir et vois des personnes qui travaillent pour les services sociaux. Je regarde Jonathan.
Maélys- Piège
Jonathan- Non on ne t'a pas piégée. Ils ne te prendront pas si tu ne veux pas, ils ne vont pas te forcer. Tu n'as qu'à dessiner, tu m'as dit que c'est comme ça que tu t'échappes de la réalité.
Il me tend une tablette allumée sur une page blanche pour dessiner et un stylet, puis part de la pièce avec tout le monde pour discuter. Je commence à dessiner une personne effrayée avec des larmes aux yeux qui me ressemble beaucoup. Avec un montage, j'ai fait en sorte que quand on appuie sur sa tête on voit ma chambre, enfin le grenier qui me sert de chambre, avec une fille au milieu qui se fait taper par son père. Jonathan rentre dans la pièce et s'assied à côté de moi.
Jonathan- Qu'est-ce que tu as dessiné ?
J'hésite mais je finis par lui donner la tablette. Je lui montre tout.
Jonathan- La fille c'est toi hein ?
Je fais oui de la tête. Il me regarde un peu choqué.
Jonathan- Donc ce sont tes parents qui te font du mal. Tu n'y retourneras jamais je te le dis.
Je ne dis rien et m'allonge pour me recoucher.
Maélys- Et je vais dormir où ce soir ?
Jonathan- Je ne sais pas. Pour l'instant dors.
Il se met à côté de moi et je m'endors.
VOUS LISEZ
Maélys x Stranger Things
FanfictionMaélys, une jeune fille de 17 ans ne se souvient plus de son passé car elle se serait "cognée la tête violemment". Ses "parents" qui disent l'avoir sauvé la batte. Et quand elle va être libérée de ses parents, elle va vivre une misère encore pire, m...