Bungo Stray Dogs Storm Bringer

AFTERWORD

Le mot de la fin de l'auteur :

Cela fait longtemps qu'on ne s'est pas vu. Ici Kafka Asagiri. Comment allez-vous ? Avez-vous apprécié mon dernier roman sous Beans Bunko, Bungo Stray Dogs : Storm Bringer ?

Cela a fini par être beaucoup plus long que les romans précédents, les plus difficiles à écrire, et c'est ce qui m'a le plus fait gémir sur la façon de concevoir l'histoire au cours d'innombrables scènes. Veuillez l'aligner sur l'étagère avec les autres romans de la série si vous les possédez. C'est épais. C'est énorme. Même 55 Minutes, qui était le plus long avant celui-ci, commençait sa postface vers la page 237. Que s'est-il passé, Asagiri ?

D'ailleurs, ce roman s'inscrit dans la continuité du précédent, Dazai, Chûya, Age Fifteen, sorti il y a un an et demi. C'était la préquelle. Les mystères entourant Arahabaki et Verlaine, évoqués dans ce volume, sont ici révélés. Même si je ne pense pas que quiconque lirait ce livre en premier – ou du moins je l'espère –, je tiens à m'excuser au cas où vous le feriez.

Si vous réfléchissez, alors pourquoi avez-vous rendu les choses si confuses ? Ce n'est pas ma faute si je ne savais pas que c'était une suite. Un être humain honnête aurait appelé ce livre Dazai, Chûya, Age Sixteen, alors oui, je serais d'accord avec vous parce que vous avez raison. Il n'y a aucune excuse pour ce que j'ai fait. (Ce qui est bien avec la postface, c'est que les gens peuvent être aussi en colère qu'ils le souhaitent, mais ils ne peuvent pas me frapper physiquement.)

En tout cas, ce que je veux dire, c'est que si vous combinez ce livre avec le précédent, vous obtenez une histoire extrêmement longue. Mais il y a une seule raison pour laquelle celui-ci a duré si longtemps. Vous souvenez-vous de la façon dont j'ai essentiellement écrit dans la postface de Dazai, Chûya, Age Fifteen que ce serait la fin de l'arc Soukoku Past ? Ben ouais. C'est la raison. Cela a réussi à être beaucoup plus long que je ne le pensais.

Le personnage de Chûya est une source inépuisable. Je ne peux pas décrire la joie que je ressens à écrire un personnage aussi profond et complexe et à ce que tout le monde lise à son sujet. Quoi qu'il en soit, je ne pouvais m'empêcher de m'inquiéter de savoir si nous pourrions même imprimer un livre aussi long, mais nous y sommes. Il a été accepté et publié.

Ceci étant dit, il y a encore des histoires que je n'ai pas encore fini de raconter. À quelles batailles Chûya a-t-il dû faire face et comment est-il devenu cadre ? Qu'a ressenti Chûya et comment a-t-il grandi après que Dazai ait quitté la mafia ?

Mais pour le moment, j'aimerais que le sort de Chûya reste dans le palais des imaginations. Sa destination est encore secrète, même s'il y a une chose que je peux dire avec certitude : son chemin ne sera pas paisible et facile.

J'ai reçu beaucoup d'aide pour publier ce livre : mon partenaire, Sango Harukawa, qui ne manque jamais de dessiner les illustrations les plus incroyablement belles et les plus parfaites ; mon éditeur, Shirahama, qui vérifie toujours mes histoires et m'aide avec mes emplois du temps, même si je suis déraisonnable ; les gens qui ont imprimé et distribué ce roman, les librairies et tous ceux qui ont participé et m'ont donné un coup de main. Merci à tous.

Jusqu'à ce que nous nous retrouvions dans le prochain épisode.

KAFKA ASAGIRI