Où... où suis-je ?
J'ouvre les paupières et découvre un ciel sans nuages au-dessus de moi. C'est beau. Paisible.
Je regarde devant moi et voit un portail. Un portail immense tout en or, comme je n'en avait jamais vu auparavant.
Avais-je déjà vu un portail, d'ailleurs ? Je ne me souviens plus.
Je ne me souviens plus de rien.
?? : Merry Nightspell.
Mon regard se pose sur un petit homme à côté du portail. Des ailes blanches sortent de son dos.
Un ange ?
Il regarde son livre puis me regarde, et ainsi de suite pendant quelques secondes, puis murmure.
Ange : Bizarre, ça fait le deuxième aujourd'hui.
De quoi parle-t-il ?
Ange : Voyons un peu votre dossier Merry... crimes, crimes et crimes. Haha, quelle vie palpitante.
Crimes ? Moi ?
Ange : Oh mais je vois que les derniers crimes sont justifiés. Défendre celui que vous aimez, hm ? L'amour est un cadeau de la vie, Merry. Mais il ne faut pas que ça nous monte à la tête.
Je n'ai aucune idée de quoi il parle.
Ange : Enfin, vous avez été jugée méritante d'avoir une nouvelle chance. Bienvenue au Paradis.
Le grand portail s'ouvre pour me laisser entrer. Le Paradis ? Je suis morte ?
Je n'ai aucun souvenir de rien. Pas même ma vie d'avant. J'ai vraiment tué des gens ? Et par amour en plus ? Pour qui ?
Je me décide à passer le portail et me retrouve dans une sorte de ville immense bâtie sur des nuages. Des anges volent et se baladent un peu partout.
C'est beau.
?? : Merry Nightspell, c'est bien ça ?
Je me retourne vers la voix et voit une femme très grande aux yeux bleus et aux cheveux blonds comme le blé.
Moi : Oui...
Mon nom est bien la seule chose dont je me souviens.
Ange femme : Suivez-moi, je vais vous mener à votre habitation.
Alors je la suis.
Un quart d'heure plus tard, je me retrouve en face d'une gigantesque maison avec un jardin beau comme l'Eden.
Ange femme : Et voici. Installez-vous.
Moi : Merci.
J'entre dans la maison qui n'est même pas fermée à clé et regarde autour de moi. Il y a un télé, des canapés, fauteuil, meubles, tout ce dont j'ai besoin mais les murs sont vides et il n'y a aucun cadre.
A moi de donner vie à cet endroit maintenant.