Le rideau s'ouvre et la lumière pleut sur moi.
J'entends les murmures, mais la foule c'est toi.
Je ne te vois pas mais je te sens. Je le sais.
Tu es là, devant ; moi, figé sur le parquet.Embrasse-moi des yeux, de ton regard voyeur.
Embrase-moi, je fonds sous tes mains, les projecteurs.
Viens tuer la musique, viens me rendre sourd.Je me tord et je tourne et encore, je ploie,
Je plie sous le poids de tes bras qui me manquent et
Saute. Adore-moi, s'il te plaît regarde-moi.
Aller, descend sur scène, viens m'embrasser.Pousse-moi, brise-moi les jambes comme tu
Brise ma vie. Casse-moi les bras et aime-moi
Et laisse-moi mort sous le rideau de velours.
●18/03/24
VOUS LISEZ
Cri d'un suicidé
PoetryQuelques poèmes, un peu de graphite et de page froissées. Des larmes, de l'encre, des mots bancales. Une main jeune plus adroite que des cordes vocales. . . . . . . Un peu de Rimbaud, de Pomme, de Baudelaire, de Tamino et de poésie marchombre, broyé...