Je ne suis jamais seul
Quand je respire le matin
Quand il pleut sous mes paupières
Des yeux se posent sur moi
Quand les mots me quittent le soir
Une main là sur mon épaule
Qui presse ses doigts sur ma peau
Pousse ses ongles dans ma chair
Se penche pour mordre mes plaies
Me crache mon sang au visage
Enfonce ses doigts dans mes yeux
Et je pleure comme elle crie
Et je saigne comme elle chante
Des cantiques muets mutilés
Qui me lacèrent les tympans
Elle me prend au cou me renfonce
Dans la nuit me crible de larmes
Me crie que tout est de ma faute
Et je la crois comme je meurs
●21/05/24
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Cri d'un suicidé
PoesíaQuelques poèmes, un peu de graphite et de page froissées. Des larmes, de l'encre, des mots bancales. Une main jeune plus adroite que des cordes vocales. . . . . . . Un peu de Rimbaud, de Pomme, de Baudelaire, de Tamino et de poésie marchombre, broyé...