Yellow | h.s. #Wattys2015 (VF)

Happy father's day

« It's little things that only I know. Those are the things that make you mine. And it's like flying without wings. 'Cause you're my special thing.

I'm flying without wings. » - Westlife, Flying without wings.

NDA : Ce chapitre est dédié à tous ceux qui le lisent, vous faites que quand j'écris Yellow je me sens comme si je volais sans ailes et c'est surréel de voir une telle quantité de personnes qui apprécient, se connectent et profitent de ce que j'écris. Les lectures n'importeront jamais parce que les lecteurs importent plus, les rires, blagues et réactions font que ça marche. Bonne fête des pères à tous les papas célibataires, autistes, avec des spécialités neurologique, et tous les genres de papas incroyables et spéciaux de cette terre, vous gérez xx.

NDT : Alors, oui, je sais, je suis en retard, mais je n'ai pas pu le traduire avant, donc désolée, désolée et encore désolée. Ensuite, merci pour tout. Quand je traduis cette histoire, je sais que maintenant ça aboutit à quelque chose. Quelque chose de bien. J'ai eu plusieurs commentaires vraiment plus que touchants, et ça me fait vraiment plaisir de voir que j'arrive à vous retransmettre des émotions comme celles que je vois. Vous êtes tous incroyables et franchement je ne pensais pas du tout que ça irait si vite. En 4 mois j'en suis presque aux 5K de lectures. Mais, entre nous, les commentaires me font beaucoup plus plaisir que les lectures. Pour les 5K, je pense faire quelque chose de spécial (bah oui, ça se fête quand même), donc proposez-moi des idées (FAQ, partages de messages, remerciements, chapitres dédiés, concours, jeu...). Bref, j'arrête de parler, bonne lecture !

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Un beau matin de printemps.

Les fleurs s'épanouissent pleinement, les haubans des nuages sombres se séparent pour laisser place au soleil vibrant. Les rues ont été lavées et embrassées par la glorieuse pluie de minuit, et l'odeur suinte légèrement de chaque coin. Les rayons du soleil ont baigné la pièce à travers la fenêtre, et se reflètent en quelque sorte contre les murs aux couleurs unies. Peints d'une couleur crème chaleureuse, assez douce pour apprivoiser l'esprit vagabond d'un jeune adulte autiste, qui vient juste d'avoir vingt ans il y a quelques mois.

Sur le plafond sont des nuages faits à la main, faits de laine de coton et de matériaux astucieux, simplement parce que c'est ce qui l'aide à rester calme après une crise de panique. Les draps sont doux, sentent le jasmin ainsi que la grenouillère à motifs de vache qu'il porte. Il se décale lentement sur le lit, faisant un petit bruit pour montrer qu'il est réveillé, en repoussant ses cheveux de plus en plus longs de son visage.

La lourdeur de ses paupières le fait immédiatement froncer les sourcils, se demandant pourquoi elles refusent de coopérer en se souvenant de ce qu'il doit affronter aujourd'hui. C'est supposément une journée spéciale, et il ne comprend pas pourquoi. La semaine a été bizarre et confuse pour lui, et aujourd'hui sera le sel frotté lentement sur sa plaie. C'est compliqué à déchiffrer et à comprendre, mais il a arrêté d'essayer.

Linda a disparu il y a neuf mois, seulement pour permettre à sa mère de se montrer avec un enfant prétendument de lui. Ca n'a aucun sens, et ça pourrait bien n'avoir jamais aucun sens pour lui. L'enfant ne lui ressemblait même pas de la plus longue distance qu'il a gardée quand Anne a immédiatement pris la petite forme entre ses bras en la pressant contre sa poitrine, comme un geste maternel.

Il n'a pas encore fait de contact visuel et il ne sait même pas à quoi son enfant ressemble réellement, mais Harry a pris sur lui et a accepté que le bébé ne soit peut-être pas de lui. On peut dire qu'il a couché vraiment avec Linda environ trois fois, les deux autres fois ne peuvent pas être comptées car il n'arrêtait pas de rire et a du sortir, littéralement.