good night

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"Tu ne veux toujours pas me dire ton prénom ? Je t'ai retiré tes liens, j'ai tout fait pour toi, je t'ai même donné de nouveaux vêtements et offert une douche," demande Miriam.

Link la fixe en s'essuyant les cheveux avec une serviette.

"Non. Je dois rentrer chez moi."

"Tu sais, tu n'es pas très coopératif pour quelqu'un à qui on a fait tant de faveurs," répond Miriam, croisant les bras. "Qu'est-ce qui te retient tant chez toi ?"

Link relève le menton, fixant Miriam avec détermination.

"Il y a cette fille, elle est entre de mauvaises griffes, et de plus.. J'ai une grande responsabilité chez moi. Mais bon, tu n'as pas à savoir ma vie."

Miriam esquisse un sourire en coin, observant Link avec un air amusé.

"Intéressant... Tu es sûr que tu n'as pas juste peur de quelque chose ?"

Link serre les poings, sentant une bouffée de colère monter en lui.

"Peur ? Moi ? Jamais."

Miriam lève un sourcil, son sourire s'accentuant légèrement.

"Vraiment ? Parce que tu sembles bien nerveux pour quelqu'un qui prétend ne pas avoir peur."

Link détourne le regard, essayant de garder son calme.

"Peu importe ce que tu penses. Je vais retrouver un moyen de rentrer chez moi, que ça te plaise ou non."

Miriam rit doucement, croisant les bras.

"Oh, je n'en doute pas. Mais sache que cela ne sera pas aussi facile que tu le crois."

Miriam s'étire, exprimant son ennui.

"J'en ai marre... Je m'ennuie... Peut-être que si tu jouais avec moi je serais moins ennuyée ?"

Link hésite un instant, puis la regarde, se rapprochant d'elle.

Elle le fixe, surprise.

"Eh bien, voilà enfin quelque chose d'intéressant qui se passe..."

Link s'approche d'elle, rapprochant son visage du sien.

"J'en ai aussi assez de m'ennuyer, je veux m'amuser."

Elle se mord la lèvre, inclinant la tête en arrière.

Il dépose des baisers dans son cou ce qui fit frissonner Miriam. Sa main gauche caresse affectueusement ses cheveux alors que la droite glisse avec assurance jusqu'à sa taille fine, ses doigts jouant délicatement avec les plis de sa robe. Pendant qu'il continue de l'embrasser, ses mains se promènent plus bas, sur ses hanches puis ses cuisses. Profitant de sa distraction, il saisit discrètement mais fermement la dague de Miriam.

Dans un geste fluide et rapide, il retire la dague de sa ceinture sans briser leur étreinte. Il sent son cœur battre plus fort contre sa poitrine tandis qu'il tient l'arme, conscient du pouvoir qu'il exerce maintenant sur elle.

Il se rapproche d'elle avec une lenteur calculée, ses doigts effleurant sa peau avec une douceur feinte. Miriam frémit sous ses caresses, se laissant emporter par l'illusion d'une intimité naissante.

Son souffle se fait irrégulier, trahissant une excitation croissante alors que Link approche le couteau de sa gorge.

"Espèce de..." s'écrie-t-elle.

Il bloque ses mains et maintient le couteau contre sa gorge.

"Si tu cries, tu meurs." Link serre les mains de Miriam plus fermement pour s'assurer qu'elle ne puisse pas se libérer.

Miriam tente de se débattre, mais Link maintient sa prise, son visage impassible.

"Qui es-tu vraiment ?" demande-t-elle d'une voix tremblante, sentant la pointe du couteau lui effleurer la peau.

"Je t'ai posé une question !" répète-t-elle, sa voix tremblante trahissant son anxiété.

"Lâche-moi, traître," répète-t-elle, le ton empli de colère et de mépris.

"Alors donne-moi un cheval et une carte," ordonne-t-il d'une voix calme mais ferme.

"Dans la chambre de mon frère, il y a sa carte, et les chevaux, tu peux en trouver partout dans le village," répond-elle, sa voix tremblante de peur et de défi mêlés.

Link hoche légèrement la tête en signe de compréhension, puis relâche doucement la pression sur la gorge de Miriam. Il la garde néanmoins à sa merci, conscient des risques qu'elle représente.

Il tend sa main vers les liens et attache les mains de Miriam, la maintenant toujours sous sa surveillance vigilante. Puis, il la tire dans la salle de bain et la pousse à l'intérieur, refermant la porte derrière lui. Il se tourne ensuite vers la chambre, Il prend une cape et enfile la capuche, dissimulant ainsi son visage.

Il s'avance furtivement hors de la chambre et commence à fouiller chaque pièce à la recherche de la carte.

Soudain, alors qu'il ouvre un tiroir dans une chambre, ses doigts heurtent quelque chose de rigide. Il retire rapidement sa main et découvre une vieille carte, jaunie par le temps mais encore lisible.

"Enfin," murmure-t-il à lui-même, sentant une lueur d'espoir renaître en lui.

Il plie la carte et la glisse dans sa poche, puis se retourne pour quitter la pièce. Mais à peine a-t-il fait quelques pas qu'il entend un grincement derrière lui. Se retournant brusquement, il voit la silhouette d'une personne dans l'encadrement de la porte.

"Mais... j'te connais toi !" lance l'homme, son ton oscillant entre la surprise et la méfiance.

Link, gardant son calme, serre fermement la dague dans son poing et reste silencieux, observant l'homme avec attention.

L'homme s'avance lentement, scrutant le visage de Link avec méfiance. "Qu'est-ce que tu fais ici ?" demande-t-il, la tension perceptible dans sa voix.

Link ne répond pas verbalement, mais sa posture reste prête à réagir, prête à esquiver toute attaque.

Soudain, l'homme, visiblement méfiant, se rue vers Link dans une tentative d'attaque surprise, mais Link anticipe ses mouvements et se déplace habilement pour l'esquiver, il le plaque contre le sol.

"Arrête ! Lâche-moi !" crie l'homme, essayant de se débattre sous le poids de Link.

Link maintient fermement sa prise, ignorant les supplications de l'homme. "Tente rien si tu tiens à ta vie," gronde-t-il d'une voix menaçante, appuyant son coude contre la gorge de l'homme pour le forcer à obéir.

L'homme, sentant la pression sur sa trachée, cesse ses tentatives de résistance et lève les mains en signe de reddition. "D'accord, d'accord ! Je ne ferai rien, je te le promets !" supplie-t-il, le regard empli de peur.

Link se redresse, laissant l'homme à terre, et se dirige vers la sortie sans un regard en arrière, son esprit concentré sur sa prochaine étape. Les bruits de pas résonnent dans le silence tendu de la pièce alors qu'il quitte la maison.

Au moment où Link sort de la maison, il entend un cri provenant de la chambre de Miriam.

"Il est dehors ! Ramenez-moi sa tête !"

En entendant cela, des hommes se ruent sur Link. Malgré le danger, Link se met à courir pour les éviter mais il est pris dans une course poursuite.

Il se cache ensuite dans une ruelle sombre, en retenant son souffle. Il entend les pas des hommes passer à proximité, discutant de leur recherche. Une fois qu'ils sont passés, il se faufile hors de sa cachette

Soudain, une main se posa sur sa bouche.

"Dors bien, Link," murmura une voix féminine.

Elle lui fit sentir une sorte de potion, l'assommant rapidement. Ensuite, elle le traîna jusqu'à une petite porte dans la ruelle isolée.

Un Bond Dans Le Passé. | ZELDAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant