Eomma. [Taekook]

CHAPITRE IX.

Trigger Warnings : Voyeurisme/Espionnage ; Lemon (pas si décrit que ça, je trouve) ; Mention de masturbation ; De la jalousie et c'est tout, je crois.

Extrait : "C'est pas une série, c'est la chambre de ton Eomma."

"Appa, tu regardes quoi ?" Le petit garçon s'est assis aux côtés de son père. La télé est allumée, ce qui était plutôt étrange, et Jeongg-Kuk regardait un programme très étrange. L'écran affichait la chambre de quelqu'un, triste et vide, les murs gris et blancs n'aidait pas à se débarrasser de cette impression.

"C'est une série ennuyante ! Il se passe rien !" Su-Joon se plaint, et il n'avait pas tord. Il n'y avait personne dans la pièces et regarder des draps défait sur un lit aux tons neutres n'était pas la chose la plus intéressante.

"C'est pas une série, c'est la chambre de ton Eomma." Son père lui répondit, ses yeux fixés sur la télévision.

"Vraiment ?!" Un sourire joyeux apparu sur les lèvres roses de l'enfant. "Je veux voir Eomma aussi ! Il est où ?!" Il demanda, fixant l'écran à son tour, attendant que l'homme aux cheveux azurs apparaissent.

Et il le fit. Il entra dans sa chambre, poussé par un homme plus grand que lui qui pressaient leur paire de lèvres l'une contre l'autre. Au vu des regards échangés, et de la passion des baisers ; il était très clair que ça allait se finir très vite sur le matelas.

"Appa, pourquoi Eomma embrasse quelqu'un d'autre ?" Su-Joon posa la question avec de la confusion plein les yeux.

"Ce-C'est rien, mon lapin. Pourquoi tu n'irai pas jouer avec Bam, je suis sûr qu'il t'attend dans le jardin. Je te raconterai ce qu'il s'est passé avec Eomma, okay ?" Jeongg-Kuk lui proposa, pour le faire s'éloigner de l'écran. Étonnamment, Su-Joon accepta de suite la proposition et courut dehors avec les jouets du Doberman.

Les yeux sombres de l'homme se reportèrent sur l'écran, voyant les deux hommes joindre leur lèvres, s'allongeant sur le lit. Il déglutit, de la jalousie coulant dans ses veines. Plus il fixait l'écran, plus il avait l'impression désagréable de reconnaître le deuxième homme.

"Min-Gyu ?" Le prénom sortit de ses lèvres avant qu'il ne puisse l'arrêter. Ses yeux s'écarquillèrent sous la surprise. C'est vrai que Min-Gyu avait rabâché à tout le bureau qu'il avait un date aujourd'hui - "Avec un très bel homme" avait-il précisé - ce qui renfrogna leur collègue Won-Woo pour le reste de la journée. Mais jamais il ne se saurait jamais douté que l'homme en question était Tae-Hyung. 

Et Tae-Hyung n'était-il pas intéressé par une femme il y a de cela quelque jours ? Bon, Jeongg-Kuk devait l'admettre, il avait implicitement menacé Hye-Bin pour qu'elle ne s'approche plus jamais de l'objet de son obsession.

Maintenant que Jeongg-Kuk avait reconnu Min-Gyu, sa jalousie ne prit que quelques secondes à le mettre purement en rogne. Comment Min-Gyu pouvait-il oser mettre ses mains sur Tae-Hyung ? Comment osait-il corrompre cet être aux traits angéliques ? 

Malgré tout, il ne pouvait détourner le regard. Traitez-le de pervert, Jeongg-Kuk n'en aurait que faire. Il était désespéré de voir à quoi son hyung ressemblait lorsqu'il recevait ce genre de plaisir.

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Aucune satisfaction particulière n'émanait du professeur, même s'il avait pourtant réussi à ramener quelqu'un chez lui. Il savait que lui et Min-Gyu ne serait jamais plus que ce qu'ils ne sont ce soir. Ils ne seront pas un couple, ou quoi ce soit proche de ce genre de relation. Mais lorsque Hye-Bin a commencé à l'ignorer et que l'anxiété liée à son travail avait augmentée, il avait eu besoin de se vider la tête, de penser à autre chose. Et Min-Gyu avait accepté de lui faire voir le septième ciel au lieu de Séoul, alors même si ce n'est pour qu'une nuit, Tae-Hyung ne refusera pas son voyage gratuit au Paradis.

Les mains de Min-Gyu ont fait leur petit bout de chemin jusqu'à se trouver sous le crop top Gucci de son aîné. Son regard se porta sur le visage de Tae-Hyung, les joues rougies, demandant silencieusement son consentement pour continuer. Le professeur le lui accorde avec un hochement de tête léger, et Mingyu ne se priva pas d'enlever le haut blanc de son hyung pour découvrir une poitrine plutôt musclée malgré sa taille fine. Et bientôt, le joli haut sombre du benjamin vola au travers de la pièce également. Bientôt, ce fut à leurs bas de subit ce sort cruel que de finir sur le sol, oubliés de leur propriétaire. Timides, les touchers de peau à peau ne se faisaient pourtant pas rares, Min-Gyu les initiant pour la plupart. Tae-Hyung se faisait plus réservé, ses deux ans de plus sur Terre ne l'avait pas rendu plus expérimenté et ce n'est pas pour le peu de partenaires sérieux/ses qu'il avait eu, qu'il allait savoir s'y faire plus que le faux roux.

"Tae-Hyung," Il appela l'homme, passant sa main à travers les mèches bleutées de celui-ci. "Tout va bien ?" 

"Ou-oui. Continue, s'il te plaît." Il demanda, ses yeux remplis d'une impatience innocente.

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Jeongg-Kuk pourrait se rendre malade de jalousie en voyant à quel point les yeux de Tae-Hyung suppliaient Min-Gyu de continuer à le toucher. Il jurait qu'il pouvait entendre la voix du professeur mendier pour plus, et le fait que ces mots soient adressés à Min-Gyu rendait l'homme d'affaire fou de rage.

Il savait pertinemment que ce qu'il faisait était mal, surtout quand un enfant trainait à proximité. Mais ses yeux refusaient tout simplement de quitter l'écran, malgré sa jalousie et sa colère grandissante. Les larmes au coins des yeux du professeur ne le rendait que plus angélique, et il se réprimanda de ne pas avoir apporté un dispositif pour entendre le son. À la façon dont ses lèvres - rougies par les baisers et mordillages de l'autre - s'ouvraient, Jeongg-Kuk était sûr qu'il n'y avait pas que l'apparence que les anges pouvait envier. Il aurait tellement voulu entendre sa douce voix chanter son plaisir, même si celui-ci était dû aux doigts de Min-Gyu écartant et explorant ses chaires.

Les mains du tatoué se resserrèrent d'un coup sur son pauvre jean - qui n'était même pas en jean d'ailleurs - et ses phalanges devinrent blanches. Pouvoir regarder cette scène était déjà beaucoup, mais il donnerait tout pour être à la place de Mingyu. Le regarder enrouler le morceau de silicone sur son membre avant de le cacher entre les murs de chaire de son amant d'une nuit le rendait fou.

Jeongg-Kuk dû se retenir lâcher un gémissement, ne pouvant qu'imaginer à quel point Min-Gyu devait se sentir bien, engouffré entre les murs chauds et probablement serrés de Tae-Hyung. Il se sentait mal d'objectifier le professeur de cette manière, mais plus il regardait l'écran, plus la luxure contrôlait son cerveau.

Dans un élan d'intelligence, et de préservation, il se releva du canapé pour éteindre la télévision et se cacher dans la salle de bain. Su-Joon avait accès libre à la table du salon où reposait nourriture et eau, donc son père n'avait pas besoin de s'inquièter sur le temps qu'il prendrait sous la douche.

Il alluma l'eau d'une main, finissant de se déshabiller de l'autre, essayant désespérément de ne pas toucher son érection douloureuse. Il entra dans la douche, fermant les portes derrière lui, et profita de l'eau chaude pour s'adonner à des activités plus obscènes. Il aurait pu juste essayer de se calmer, de penser à autre chose et d'ignorer ce qu'il avait vu. Mais il avait aussi extrêmement conscience du fait que ces images tourneraient dans sa tête pendant longtemps, et ça, malgré son sans gêne à avoir installé une caméra dans la chambre de Tae-Hyung et à l'avoir regarder prendre son pied avec un autre, cela le faisait se sentir plutôt sale. Un peu comme un ado de quinze ans qui s'est fait prendre à regarder du porno par ses parents.

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Le chapitre est plus long et un peu plus détaillé je trouve. J'ai un peu changé mon style d'écriture, c'est peut-être pour ça.

Les évènements décrits dans ce chapitre sont les déclencheurs des évènement de la suite, donc ce chapitre est le début de la fin, même si la fin n'est pas pour bientôt.

Prenez soin de vous, bye-bye.

L'auteur. ₍ᐢ.ˬ.⑅ᐢ₎