Eomma. [Taekook]

CHAPITRE X.

Trigger Warnings : Intrusion ; Espionnage ; Vol ; Une touche de jalousie ; et c'est tout. 

Extrait : Pourtant, malgré son aversion des façons dramatiques, le voilà dans l'appartement grisâtre et sombre de Tae-Hyung.

Jeongg-Kuk n'aimait pas les mesures drastiques, habituellement. Mais Su-Joon a pleuré toutes les larmes de son petit corps pour avoir ce pull oversized gris que Tae-Hyung portait de manière presque excessive. Depuis que la caméra avait été placée dans la chambre du professeur - d'une manière que je ne décrirais pas encore - lui et son fils avaient vu le Kim porter ce pull presque que toutes les nuits. Mais ce n'était pas son pyjama. Non, il avait un ce mignon ensemble pastel qu'il portait la nuit, avant de le recouvrir de son vêtement gris. Ce pull devait lui apporter un certain confort pour avoir à le porter si souvent.

Pourtant, malgré son aversion des façons dramatiques, le voilà dans l'appartement grisâtre et sombre de Tae-Hyung. Il savait pertinemment que le professeur ne serait pas très content de voir une de ses affaires préférées disparaître complètement, mais il pourrait lui en offrir un autre ! Il marcha, tremblant, vers la chambre de l'objet de son obsession. La première fois, il n'avait pas eu le temps de la voir dans les détails. Cette fois, l'occasion n'allait pas lui filer entre les doigts par manque de temps. 

En effet, la première fois qu'il était venu - pour déposer cette vile caméra dans un coin - Tae-Hyung était parti chercher son matcha latte, chose qu'il fait tous les samedis matins à 9h pile. Il se dirige d'abord vers le bunny café où, visiblement, il a déjà ses habitudes. Il commande sa boisson toujours auprès de la même serveuse : Hanni, comme il était indiqué sur le petit badge clair qu'elle abordait fièrement sur son pull ou sa chemise, en fonction de la température. Tae-Hyung avait pour habitude de la reprendre sur le nom de la boisson, qu'Hanni faisait exprès de mal prononcer en forçant horriblement sur son accent australien. Jeongg-Kuk trouvait leur habitude mignonne, comme un grand frère et sa benjamine se taquinant. Une fois que le verre en carton finissait sa main, il allait s'asseoir dans le même coin, sur une banquette molle et comfortable. Des petits lapins accouraient de chaque côtés pour avoir des caresses et des câlins, que le jeune homme leur donnait sans hésiter une seconde. Assez souvent, Kim Min-Ji, la manager et petite-amie d'Hanni, venait s'installer à ses côtés pour discuter. Min-Ji faisait l'éloge de son amante, tandis que le professeur se plaignait d'être toujours un célibataire endurcit à son âge. La moitié de son matcha latte disparaissait alors qu'il était encore dans le bunny café. Il buvait l'autre moitié une fois rentré chez lui, 15 minutes après sa sortie, devant des dramas quelconques, souvent des BLs.

Jeongg-Kuk n'avait eu que 15 pauvres minutes pour aller à l'adresse de Tae-Hyung - qu'il avait trouvé par des moyens peu légaux -, entrer chez lui par effraction, mais avec discrétion et placer la caméra avant de partir. Cette fois, l'homme d'affaire avait presque plus de 30 minutes devant lui. Le Kim faisait ses courses, et il prenait toujours entre 30 et 40 minutes.

Lorsqu'il posa les pieds dans l'antre de Tae-Hyung, ses sens furent envahi par la douce odeur de son aîné. Il sentait sucré, probablement dû aux boissons sucrées qui l'entouraient tout le temps, particulièrement le thé de quelque saveur que ce soit. Su-Joon avait d'ailleurs réussi à poser ses lèvres sur chacun des thé que Tae-Hyung apportait dans sa classe ; ses petits yeux de chiots accompagnés de sa moue triste était sa technique de manipulation la plus avancée à ce jour. Heureusement que Jeongg-Kuk a un Doberman très joueur et énergétique, parce qu'avec la théine dans son sang, l'enfant peut très vite devenir ingérable. 

Son sang courut jusqu'à ses joues, les rendant rouges et chaudes. Il pouvait enfin découvrir l'endroit où le professeur passait le plus clair de son temps, dormait et. . . avait couché avec Min-Gyu il y a de ça quelques jours à peine. Jeongg-Kuk était toujours furieux à propos de ça, mais ce n'est pas comme s'il ne pensait pas aux conséquences des ses actions. Pour l'instant, pour son fils, il se tenait tranquille.

Le tatoué s'assit sur le lit, avant de se laisser tomber sur le matelas, s'enroulant dans les couvertures alors que l'odeur sucrée lui ravageait l'esprit. Si seulement il pouvait rester ici pour toujours. Malheureusement, la jeune babysitter de son fils n'avait pas été payée pour rester avec Su-Joon pour toujours. Il se releva donc, portant sur ses lèvres la même moue caractéristique qu'avec le tout petit Jeon, inhalant pour une dernière fois cette odeur réconfortante de sucre et de douceur.

Ses mains poussèrent les portes du placards avec une telle violence que les bouts de bois gravés ont claqués contre les murs. Ses yeux sautèrent de vêtement en vêtement, cherchant ce fameux pull gris. Il poussa les bouts de tissus, d'un côté comme de l'autre, et il cru s'étouffer avec sa salive quand il tomba sur de la lingerie en dentelle. Il ne pu s'empêcher de toucher le corset qui se trouvait juste devant la dentellerie. Il savait que la taille de Tae-Hyung était fine, mais pas à ce point là. Il rougit abondamment en s'imaginant enrouler ses bras musclés autour de cette jolie taille alors qu'il gardait son hyung près de lui. Jeongg-Kuk déglutit, revenant à la dure réalité et il mit enfin la main sur ce pull. Il l'apporta à son nez, reniflant l'arôme sucré en provenant, puis il le fourra dans son sac. Su-Joon allait adorer avoir ce pull, puis pleurer une nouvelle fois quand il réalisera que l'odeur réconfortante de son professeur a disparu.

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"Merci Garam." Il tendit l'argent à la jeune femme, qui l'accepta avec reconnaissance.

"Pas de problème, M. Jeon. J'aime babysitter votre fils, il est vraiment adorable." Elle admit, attrapant son tote bag, et se dirigeant vers la porte. "Au revoir, M. Jeon." Elle salua poliment le père avant de partir de la résidence vers sa maison familiale.

Bam courut rejoindre son maître à la seconde où il est rentré, mais Su-Joon n'était nul part en vue. Il était probablement dans sa chambre à dormir. Il soupçonnait la jeune Garam d'avoir une voix qui ensorcelait son fils pour qu'il s'endorme dans la seconde. 

Jeongg-Kuk a donc marché silencieusement vers la chambre du marmot et toqua doucement à la porte. Aucune réponse. Le père entrouvrit la porte pour avoir un visu sur son enfant, histoire de savoir qu'il va bien, au moins. C'est alors qu'il vit Su-Joon, la joue complètement collée à son oreiller tandis que son petit corps était enroulé dans sa couverture tel un sushi bon marché. Jeongg-Kuk sourit à cette vue et ne fit que déposer discrètement le pull sur le petit bureau de Su-Joon.

Lorsqu'il fut de retour dans le couloir, direction la cuisine parce que c'est la meilleure pièce de la maison, il sortit de sa poche un petit artefact argenté : une bague. Il l'avait volé sur la table de chevet de son hyung. Il en avait tellement, une de moins ne se remarquerait pas, si ? L'homme d'affaire l'enfila sur son doigt, et il avait une impression euphorique d'appartenir à Tae-Hyung. Bientôt, il l'espère, Tae-Hyung sera sien aussi.

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"Appa ! Appa ! Regarde !" Su-Joon a cavalé jusqu'au salon, portant le pull de son autoproclamé Eomma comme une robe qui fait deux fois sa taille.

"Ça te va comme un gant, Su'." Son père lui assura et l'enfant sourit.

"Ça sent comme Eomma, tout doux." Il commenta, les manches du vêtement sous son nez.

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Quand Tae-Hyung rentra chez lui, un mauvais présentiment le pris de court. Comme si. . . quelqu'un s'était introduit chez lui il y a quelques minutes. Mais il l'ignora, pensant juste que le documentaire sur l'affaire San et Woo-Young l'avait rendu plus paranoïaque que d'habitude. Et à raison, se faire stalker, harceler, devenait de plus en plus récurent. Il posa ses sac de courses sur le comptoir de la cuisine, après avoir enlevé son manteau. Même en ignorant son mauvais présentiment, il se sentait mal à l'aise, comme observé. En ouvrant son armoire, il le découvrit complètement dérangé, mais surtout, son pull favori s'était volatilisé. La panique s'installa dans ses yeux avant de rendre ses genoux trop faibles pour le maintenir debout.

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C'est soft, je trouve, pour ce que j'ai écrit après. 

Min-Gyu va-t-il survivre à la colère de Jungkook ? Réponse au prochain épisode.

Prenez soin de vous, mangez et buvez, faut pas faire comme moi qui oublie.

L'auteur. ₍ᐢ.ˬ.⑅ᐢ₎