CHAPITRE XXIV

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Trigger Warnings : Des policiers corrompus ; Des attouchements ? (Jungkook touche Taehyung sans consentement donc je pense que ça compte, mais c'est pas c'est pas sexuel donc je sais pas si ça rentre dans la catégorie).

Extrait : "Mon Ange, on en a déjà parlé. Je ne peux pas te laisser partir. [. . .]"

"Je. . . Je me sens pas très bien, Jessi. Je pense pas que je pourrais venir aujourd'hui." Le voix de Tae-Hyung tremblait, probablement à cause de le fatigue ou de la maladie, mais sûrement surtout à cause des larmes noyant ses yeux. Occasionnellement, une quinte de toux le prenait, renforçant l'idée qu'il était vraiment malade alors que ce n'était vraiment que la panique qui perturbait son système.

"Tu sembles vraiment malade, Tae. Prend soin de toi, okay ? Je m'occuperais de tout, repose-toi." Jessi le rassura de cette façon si maternelle qu'était la sienne. Tae-Hyung avait en effet eut l'air beaucoup plus fatigué lors des derniers jours où elle l'a vue, ce n'était donc pas surprenant qu'il tombe malade. Pour être honnête, elle attendait le moment où sa santé allait chuter.

Tae-Hyung hocha la tête avec un léger fredonnement d'accord. La discussion s'écourta lorsque la présence d'un autre homme dans la pièce se fit entendre, le professeur fut forcé de faire ses au-revoirs à son ainée dans de courts délais. Une fois l'appel coupé, le téléphone fut retiré des mains de l'homme tandis qu'un bras tatoué passa autour de sa taille.

"Tu vois ? C'était pas si dur." Jeongg-Kuk posa ses yeux sur lui alors qu'il reposait sa tête sur l'épaule du son ainé. Un frisson parcouru la colonne vertébrale du bleuté au toucher, Jeongg-Kuk devenait de plus en plus câlin avec lui et cela l'effrayait autant que cela le dégoutait.

"J'ai aussi appelé l'école pour dire que Su-Joon était malade." Le père annonça, rapprochant dangereusement son visage du cou de son captif avant d'y déposer un baiser, peut-être une récompense de son bon comportement au téléphone avec Jessi. Le Kim serra ses poings, enfonçant ses ongles dans sa peau, dégouté par l'action affectueuse.

"Laissez moi partir." Il supplia, les yeux sur le sol alors que ses larmes menaçait de mettre fin à leurs jours. Ses dents s'attaquèrent immédiatement à sa lèvre inférieure après ses mots, craignant que le noiraud ne s'énèrve. Jeongg-Kuk ne s'était jamais mis en colère contre lui pour ne pas être coopératif ou pour ses requêtes de liberté, mais cela ne l'empêchait de penser qu'il allait le faire.

"Mon Ange, on en a déjà parlé. Je ne peux pas te laisser partir. Su-Joon a besoin de toi. J'ai besoin de toi."  La voix de Jeongg-Kuk était posée, calme, à la surprise de Tae-Hyung.

"Ne m'appelle pas 'Mon Ange', putain de malade", il aurait voulu lui répliquer. Mais cette fois encore, il pressa ses lèvres l'une contre l'autre pour garder le silence. Il ne voulait que survivre et partir. S'il se montrait trop peu coopératif, il se ferait tuer pour sûr, pas vrai ?

"Je sais que tu dois me détester." Oh, qu'il avait raison, Tae-Hyung le haïssait su plus profond de son être. "Et que tu dois être absolument terrifié." Il avait tapé dans le mille encore une fois, le professeur ressentait peut-être même plus de peur que de haine envers son bourreau. "Mais je t'aime, Tae-Hyung. Et je ne compte pas te blesser plus que je ne l'ai déjà fait."

Un silence inconfortable pris place, entendre son propre nom sortir des lèvres de son kidnappeur donnait la nausée à Tae-Hyung. Comment osait-il l'appeler par ce nom que ses chers parents lui avait choisi après tout ce qu'il avait fait ?

"Je suis désolé pour le cœur de Min-Gyu, d'ailleurs. Je ne pensais pas de manière réfléchie." Jeongg-Kuk se retint de déposer un second baiser sur la douce peau de son ainé pour s'excuser. Il avait déjà pleinement conscience qu'il repoussait les limites de Tae-Hyung et la culpabilité le rongeait, cependant il ne pouvait s'en empêcher.

Eomma. [Taekook]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant