CHAPITRE XXIII.

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Trigger Warnings : Mention de drogue ; Ah ça chiale dans ce chapitre ; Kidnapping ??

Extrait : Peut-être qu'il était juste en train d'être paranoïaque, mais cela semblait bizarre, voire terrifiant.

Su-Joon balançaient ses jambes à un rythme décalé, tête calée confortablement contre la poitrine de son professeur. Jeongg-Kuk poussa une plaquette plastique d'anti-douleurs et un verre d'eau vers le bleuté.

"Tu es sûr que tu vas t'en sortir ? Tu semblais vraiment pas dans un état normal y'a quinze minutes." Ses yeux étaient fixés sur l'homme devant lui, tout comme pendant le rendez-vous. Il ne le lâchais pas du regard pendant une seule seconde. Tae-Hyung n'arrivait pas à savoir si cela l'inquiétait ou si c'était juste que Jeongg-Kuk essayait de garder un œil sur lui.

L'aîné Jeon voulait vraiment, vraiment, que Tae-Hyung reste. Cependant l'idée de garder l'homme enfermé contre son gré ne lui plaisait pas vraiment. Après tout, cela causerait une énorme détresse chez Tae-Hyung, mais aussi chez Su-Joon. Il était tellement attaché à son Eomma qu'il régulait ses émotions sur lui. 

Si Tae-Hyung allait bien, Su-Joon allait bien. Si Tae-Hyung était stressé, Su-Joon était stressé. Il était tout simplement le miroir des émotions de son professeur.

"Je m'en sortirais. Je demanderai à un ami de passer me chercher." Il attrapa la plaquette argentée, en sorti une pilule, et l'avala avec une gorgée d'eau. "Merci d'avoir pris soin de moi." Il baissa la tête par humilité.

"C'était rien. Est-ce que tu sais pourquoi tu t'es évanoui ? T'es malade ?" Jeongg-Kuk agissait comme un innocent. Comme si ce n'était pas lui qui avait drogué sa boisson lorsqu'il était parti aux toilettes et qui lui avait plaqué un mouchoir de chloroforme sous le nez dans la voiture.

"Je pense que je suis fatigué. Et stressé." Le Kim répondu, évitant tout contact visuel qui pourrait amener Jeongg-Kuk à continuer la conversation. Il ne voulait pas parler du fait que le ciel lui tombait sur la tête et que le présumé coupable était juste devant lui. 

Il avait minutieusement vérifié chaque article parlant de l'incident avec le cœur de Min-Gyu ou de son meurtre.

"C'est vrai que beaucoup de choses te sont arrivés dernièrement." Le père affirma, et cela fit tiquer Tae-Hyung.

S'il avait fait en sorte d'être anonymisé partout où son nom pouvait être cité, ce n'est pas pour qu'un homme qu'il connaissait à peine le sache. Il n'en avait jamais parlé non pls lors du rendez-vous, pas une seule mention. Et, évidemment, il n'en a pas parlé à Su-Joon donc il n'a pas pu en parler à son père. Comment pouvait-il savoir ?

Peut-être qu'il était juste en train d'être paranoïaque, mais cela semblait bizarre, voire terrifiant.

"Comment- Comment savez-vous cela ?" Il demanda, ses sourcils se fronçant. Néanmoins, il ne pouvait pas juste partir en courant parce qu'il avait peut. En effet, avec un petit garçon sur les genoux, et l'actuel suspect devant la seule porte de sortie don't il avait connaissance, il n'était pas aidé.

"J'ai des amis dans le département de la police." Jeongg-Kuk répondit, mais cela n'appaisa pas les inquiétudes de son aîné du tout.

Les affaires n'étaient-elles pas sensées être confidentielle ? Le secret professionnel était-il aller se faire cuire un œuf, pour rester poli ? Et puis, pourquoi est-ce-que tes propres amis/ies te parlerait d'une affaire de meurtre pareille à te retourner le ventre ? Jamais Ji-Min ne lui aurait raconté ce genre d'histoire s'il avait été un policier. Est-ce que ces fameux amis était Soo-Bin et Beom-Gyu ?

"Je vois. . ." En fait, non. Tout ce qu'il voyait c'était un homme très suspect agir de manière plus que suspicieuse et sous ses yeux en plus. Il devait vraiment le prendre pour le dindon de la farce. C'est ainsi que les mots de Won-Woo lui revint en tête : "[. . .] y'a toujours eut ce quelque chose de pas normal chez lui. Ça date d'avant l'affaire Min-Gyu. Bien avant ça."

Eomma. [Taekook]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant