VIII

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Ils partirent des le lendemain pour rejoindre Los Angeles.

Ils étaient arrêtés pour regarder le sabot du cheval de Clémence, sur une petite route sinueuse, très proche de Los Angeles, quand ils entendirent des voix fortes.
Un homme semblait protester.

Ils s'approchèrent en direction des bruits. Diego avait dégainé son épée.

Deux hommes se battait contre un autre homme, celui-ci fut violement jeté au sol, restant inerte.

Ils commencèrent à lui lier pieds et poignets et semblaient maintenant dépouiller l'homme.
" Restes caché" dit Diego rapidement, avant de s'élancer vers les deux hommes.

Clémence resta interdite, les deux assaillants étaient des colosses. La scène allait vite, Diego avait réussi à prendre le premier par surprise en lui assenant un coup de pied, par derrière avant de l'assommer  violement avec le pommeau de son épée. Le deuxième fut vite alerté par la scène, un duel s'était engagé entre Diego et celui-ci.

Clémence avança rapidement vers l'homme au sol, c'était un homme entre deux âges, elle le libéra de ses cordes, il reprenait durement ses esprits.

Elle se tourna vers Diego, celui-ci était rapide. Par une parade agile, celui-ci bloqua la prise de son adversaire avant de lui infliger une première blessure à l'épaule.
Diego put alors désarçonner complètement l'autre homme.

Elle donna rapidement les cordes qui avaient servis à attacher le viel homme à Diego pour que celui-ci lie les mains de l'assaillant.

"Clémence, est ce que tu peux repartir a Los Angeles prévenir une garnison et la ramener ici, pour qu'ils viennent les chercher!"

Avant même qu'il ne termine sa phrase, elle compris et se mit en selle, devançant un peu ses paroles.

Elle revint avec une garnison qui s'occupait des deux prévenus.
La victime fut elle aussi emmenée pour prendre sa déposition.

Le viel homme tomba dans les bras de Diego avant de le remercier.
" Vous êtes un héro, jeune homme !" S'était il écrié.
Diego lui sourit avant de lui répondre que c'était normal.
Alors que tout ce petit monde s'éloignait, Clémence prit la parole.

" Tu as été exceptionnel tout a l'heure" dit elle simplement. " Je croyais que tu n'aimais pas te battre" elle posa cela comme une simple constatation, mais la vérité été qu'elle ne comprenait pas pourquoi il n'était pas plus fière de ses impressionnantes qualités de duellistes a l'épée.

" Je ne suis pas aussi bon que ça normalement, ça devait être l'adrénaline" dit il presque gêné.

" Attends tu rigoles, c'était plus que de l'adrénaline là! Je ne m'y connais pas dans ce domaine, mais tu semblais avoir une technique.  La manière dont tu as pris l'ascendant sur ce voleur, alors qu'il semblait très bien se battre également !"


" Oui, j'ai appris à bien manier une épée et j'étais pas mauvais à ça quand j'étais enfant, tous ces bons réflexes ont dû revenir..."

"C'est Bizzard que tu déprécie ta performance" souligna t'elle en le srutant. " Surtout que si tu n'es pas particulièrement vantard, tu n'es pas non plus de ceux qui se sous estime..." Ajouta t-elle en rigolant.

" J'ai l'aire d'être une personne parfaitement équilibrée" soupira t'il avec fierté.

" Ne changes pas de sujet... C'est étrange !" Elle le regardait avec un aire examinateur.

" Tu vois des mystères partout!"

Ils se scrutèrent un instant en silence.

Elle essayait de le sonder, elle avait cette impression étrange que quelque chose lui échappait.

Ses beaux yeux marrons étincelants soutenaient son regard. Ses cheveux bruns, d'habitude bien coiffé étaient plus lâches que d'habitude. Une mèche rebelle virvoltait sur son front, vestige du combat acharné qu'il venait de livrer.

Elle se réprit à penser qu'il était très beau. D'un coup une sorte de chaleur l'envahit. Éprouvait-elle du désir pour cet homme ?

Peut être un peu, pensa une petite voix penaude dans son esprit.

Mais, c'était sûrement la solitude qui parlait, après tout, c'était presque le seul homme qu'elle côtoyait souvent, mis à part les moines de son école... Ce qui n'était évidemment pas une source possible de romance.

Il l'a regardait tout aussi intensément.

Elle se demanda ce qu'il pensait.

"Est ce que tu vas arrêter de me scruter avec cet aire interrogateur ? Est ce qu'on peut rentrer chez nous ?" Il avait croisé ses mains à la poitrine, et il affichait un sourire sarcastique.

" Quelque chose m'échappe, mais j'aurais le fin mot de cette histoire" lui lança telle suspicieuse.

" Je n'en doute pas" lui lança t'il railleur.

Ils arrivèrent à l'hacienda la nuit bien tombée, accueillis par un Alejandro et une Magdalena plus qu'inquiets de voir qu'ils ne rentraient pas.

La légende de ZorroOù les histoires vivent. Découvrez maintenant