chapitre xi

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chapitre XIle conclave

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chapitre XI
le conclave

ooo.JE toque légèrement sur la porte entrouverte et Octavia se tourne vers moi, me souriant légèrement. Elle est habillée de sa tenue de combat (veste en cuir, épée prête, cheveux relevé en une queue de cheval haute) il ne lui reste plus qu'à se maquiller pour ressembler à une championne du conclave.

Je m'avance dans la chambre privée qui se trouve au même étage que celle des autres champions et m'assois sur le banc en bois à côté d'elle et à ma surprise, elle ne se décale pas lorsque nos cuisses se touchent. J'observe ses nattes collées qui se rassemblent en sa queue de cheval avant de m'attarder sur son visage rempli de griffures et d'ouvertures en train de cicatriser. Mais, ce qui me fait grimacer, ce sont ses yeux sans expressions. Ils sont comme vides de pensées et l'on ne peut qu'apercevoir que les rouages de son cerveau.

Je soupire et remet mon attention sur l'armoire en face de nous. J'entrouvre plusieurs fois mes lèvres mais aucun son ne sort. Je n'ai aucune idée de comment aborder la conversation. Nous savons toutes les deux qu'elle est le maillon faible des treize clans et que les probabilités qu'elle s'en sorte sont médiocres. Alors, autant dire la vérité.

— J'ai vu les champions, lui avoué-je et Octavia porte toute son attention sur mes paroles. Je remarque ses sourcils légèrement arqués, son seul signe d'anxiété visible. Sans surprise, ce sont les natifs les plus effrayants, les plus dangereux, les plus imposants, que je n'ai jamais vu. Mais c'est un avantage pour toi. Ils sont brusques, lourds, grands et bruyants. Tu es fine, rapide et maline. Utilise cette force là et évite les combats rapprochés.

— Je dois les laisser se battre entre eux, tu penses ?

— C'est la meilleure manière pour que tu survives.

— Que le clan survive, me corrige Octavia en grimaçant.

— Non. Je veux que tu sortes vivante de ce conclave, O', lui avoué-je sincèrement et la brune m'observe avec un léger sourire. Ne me fais pas aller chercher ton cadavre.

— Jamais, me promet-elle et je passe timidement mes bras autour d'elle. Elle répond à mon étreinte et je sens son corps se détendre. Merci, Robin.

Un bruit venant du couloir nous oblige à nous retourner et nous remarquons Bellamy entrer avec hésitation. Je souris une dernière fois à Octavia et me lève du banc, passant devant le brun qui m'a l'air aussi assuré qu'un animal blessé dans un piège. Je lui attrape une demi-seconde sa main et la serre pour lui donner silencieusement du courage avant de m'éloigner dans le couloir, où je croise Clarke qui affiche une mine stressée.

— Ils viennent de sonner l'alarme, m'explique-t-elle et je traduis rapidement le sous-entendu. Nous remontons jusqu'à la chambre d'Octavia où nous observons Bellamy et elle se faire face. C'est l'heure.

Octavia se détourne de son frère et s'approche de nous, le visage refermé. Derrière elle, je remarque Bellamy plisser ses lèvres dans un geste nerveux et je m'oblige à rester aux côtés d'Octavia. Son air a l'air plus farouche, plus assuré que tout à l'heure et je me retrouve à croire qu'elle pourrait gagner.

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