12 : Piège

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Julian Pérez

J'arrive devant la maison des parents d'Amélia.

Je stresse tellement que je me suis forcé à prendre mes médicaments pour ne pas être encore plus perturbé.

Je pense que c'était une mauvaise idée, je tremble maintenant.

— « Tu comptes rester planter là longtemps ? Avance ! »

Je me tourne vers Anastasia, pourquoi c'est elle que j'ai emmené ? Elle peut vraiment être insupportable dès fois et sa bipolarité n'arrange rien, des fois j'ai juste envie de la frapper.

— « Pourquoi tu trembles comme ça ? Ce sont tes médicaments ? »

Je hoche la tête.

Anastasia toque à la porte, quelques secondes plus tard, un vieil homme nous ouvre la porte.

— « Bonjour, qui vous êtes ?

— Bonjour, je suis Julian Pérez. »

L'homme me fixe.

— « Entrez. »

On rentre dans la maison.

Rien n'a changé, la décoration n'a pas bougé d'un poil.

Je m'assieds sur un canapé avec Anastasia.

— « Qu'est ce qui vous emmène ?

— On vient vous poser quelques questions au sujet d'Amélia, répond Anastasia.

Qu'est ce que vous voulez savoir ?

— Où et pourquoi avoir déplacé sa tombe, je réplique.

On l'a déplacer car elle ne voulait pas être enterrée aux Etats Unis.

— Où, dit Anastasia qui commence à perdre patience.

Pas loin de la frontière brésilienne.

— Pourquoi je n'étais pas au courant, je demande au Monsieur.

Vous l'avez tué !

— Elle battait mes enfants ! À cause d'elle, m'a fille et retenue en otage pour une chose qu'elle n'a pas faite, je réponds en haussant le ton. »

Il se fout de la gueule de qui sérieusement ?

Il ferait mieux de me dire où il a caché ce putain de cercueil.

Anastasia me prend par la main, ça me calme directement.

— « Dites moi où vous avez mis ce putain de cercueil, d'accord ?

— Il est à Leticia.

— Très bien, merci. »

Je me lève, Anastasia aussi, on est maintenant main dans la main.

— « Au revoir, je dis au monsieur.

Au revoir. »

On sort de la maison et on rejoint la voiture.

Anastasia conduit, je ne suis pas en état de le faire.

En fin de compte, ce rendez vous n'a pas duré longtemps.

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