Chapitre 4

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Je suis désolé pour les fautes mais plus jamais je relis l'horreur que je viens de pondre MDR j'espère vous kiffez psk moi ca m'a trop dégouté wsh



L'atmosphère était étouffante dans le bar. Gabriel était rentré, hésitant, mais avait fini par se convaincre que rien ne pouvait se passer, que tout se passerait bien. Il était passé par un petit couloir sombre, voyant à peine plus loin que le bout de son nez pour finir par sentir du tissu en face de lui, un rideau noir. Il le fit coulisser pour révéler le lieu où il allait prendre un verre avec l'homme mystérieux de l'application et se retrouva face à une grande pièce éclairée par des néons roses et rouges, quelques baristas en train de servir des cocktails à des clients habillés discrètement. Au fond, il apercevait quelques portes noires elles aussi, fermées.

Il s'approcha du bar, sans vraiment savoir ce qu'il cherchait précisement si ce n'était Nassim. Maladroitement, il posa ses mains sur le comptoir et tenta d'interpeller le serveur, un homme d'une quarantaine d'année chauve avec un large barbe et moustache et des tatouages lui couvrant le bras. Celui-ci semblait ne pas l'entendre malgré le volume peu élevé de la musique et le public amoindri qui fréquentait l'établissement. Confus, l'homme regarda à sa droite et croisa le regard d'une femme, assise sur un tabouret surélevé qui buvait à petites gorgées ce qui ressemblait à un Sex on the beach. Il crut reconnaitre ses yeux d'un bleu perçant un instant mais elle tourna la tête avant qu'il ne puisse en savoir plus.

"Bonjour monsieur, que puis-je faire pour vous ? interrompit le barista à sa gauche derrière le bar tout en lavant un verre avec un chiffon en tissu.

Je suis attendu par quelqu'un, m'a-t-on dit ?" répondit Gabriel, pas sûr de lui.


L'homme barbu leva les yeux de sa vaisselle et s'arrêta une fraction de seconde en voyant le visage du ministre, mais reprit ses esprits rapidemment et poursuivit comme si de rien n'était.

"Monsieur El Fassi ? demanda-t-il alors sans broncher.

Oui, c'est bien cela.

Suivez moi je vous prie."

Il posa le récipient dans un lavabo derrière le bar et fit le tour de celui-ci pour en sortir par le côté. Gabriel, le suivant du regard, constata alors la collection de bouteilles sur le mur en face de lui. Du vin rouge français et italien haut de gamme, des alcools réputés mondialement pour leur qualité et leur prix ridicule, mais aussi des bouteilles moins chères notamment la tequila, similaire à ce qu'on trouverait dans un bar normal. Il vit du coin de l'œil que le barista l'attendait silencieusement pour le guider vers l'homme qui allait sûrement changer sa vie du tout au tout. Sans surprise, il se vit amené vers les portes closes au fond du bar et sentit son coeur battre de plus en plus fort. Chaque pas qu'il faisait lui accélérait la respiration et il sentait le vertige le gagner, mais il reprit son calme, plus ou moins, une fois arrêté devant la porte, le serveur la lui tenant ouverte. Il le remercia et se contenta de rentrer la tête baissée et de refermer derrière lui.

Il inspira un grand coup et finit par se retourner brusquement, prêt à faire face à l'homme qu'il venait rencontrer, mais à sa grande surprise, personne n'était là. La pièce était assez spacieuse pour une salle privée. Une lampe rose voisine à une bleue venait créer un halo bicolore dans lequel baignaient les murs. Peints en bordeau, ceux-ci étaient recouverts de photos prises sur des appareils polaroids, mettant en scène plusieurs jeunes adultes dans des positions peu flatteuses voire obscènes, un grand sourire au visage. Entre ces photographies, il y avait quelques cartes postales de çà-et-là, toutes en provenance de grandes villes comme Lisbonne ou Berlin. Gabriel se demanda si ces lieux auraient un lien quelconque avec l'établissement mis fut tiré de ses pensées en apercevant le canapé autour de la table ronde. Son cuir marron foncé était légèrement plié à quelques endroits, montrant qu'il était bien entretenu malgré sa visible usure par le temps et l'usage. Il ne put s'empêcher de se demander combien de personnes étaient venus dans cette pièce et combien d'entre elles avaient...souillé le sofa.

Luxure, Politique et MinistresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant