Chapitre 6- Un samedi banal

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Le samedi est généralement une journée bien remplie pour moi, avec des réunions toute la journée. Je peux être en contact avec des Anglais, des Japonais ou des Coréens. Avec les Anglais, c'est souvent plus détendu, nous pouvons parler librement autour de la table ou en visioconférence. Il m'est même arrivé de prendre un vol pour New York à 7h du matin pour revenir en France à 23h le même jour. Parfois, je me dis que j'ai une équipe formidable, composée de personnes talentueuses.

Je vais vous raconter un samedi typique pour moi. Aujourd'hui, je dois me rendre à l'aéroport de Bordeaux pour prendre un vol pour Paris. Heureusement, mon assistante Clara a passé la nuit chez moi pour faciliter le trajet. Après qu'elle m'ait supplié pendant 15 minutes pour conduire ma Mustang, nous avons pris une voiture pour nous rendre à la gare la plus proche, puis avons pris le TER en direction de Bordeaux Saint-Jean, suivi d'un bus pour l'aéroport. Oui, j'ai de l'argent, mais je dois gérer mes dépenses. Il y a toujours le risque que je doive revenir le lendemain, donc si je laisse ma voiture au parking, la note sera salée. Il est environ 6h30 et l'avion décolle à 7h40, nous sommes dans les temps ! Nous embarquons dans l'avion.

Après environ 535 km de vol et 1h15 de trajet, nous arrivons à l'aéroport de Paris à 9h. Nous devons nous rendre à la réunion dans notre magasin DreNic le plus connu. Oui, notre société s'appelle DreNic Mode, le symbole est un D et un N superposés, et les noms des magasins sont DreNic, je sais, c'est compliqué. Il se trouve à Paris, dans le 18ème arrondissement, et nous avons 30 minutes de trajet. Nous devons nous changer, nous habiller chic avec nos propres vêtements. L'Anglais avec qui nous devons traiter pour obtenir l'autorisation d'ouvrir notre boutique dans leur pays aime vraiment les vêtements chic. À force de le voir avec tous ses différents costumes, je devais trouver le moyen de le manipuler mentalement pour qu'il accepte. Il entre dans l'entreprise avec son costume Hackett, une marque très connue chez lui, et le porte fièrement. Tout le monde dans la salle est impressionné, moi aussi, mais il ne faut rien laisser transparaître. Je lui souhaite la bienvenue et lui dis : "Hello and welcome to Paris in our most famous and frequented shop in this country." Il commence à me dire que j'ai un bon accent, il me flatte, mais je ne laisse rien paraître. Nous continuons à discuter, de vêtements et de marques existantes avec les dernières sorties d'affaires. Je lui dis que notre objectif en nous implantant à Londres est de nouer des partenariats avec le plus de marques locales possible, ce qui sous-entend que nous ne sommes pas là pour écraser les autres marques. Je lui montre nos partenaires français, de Nike à Asics. Le partenariat est simple : nous fabriquons chacun une chaussure avec notre style mais aussi leurs couleurs, puis nous échangeons une paire de chaussures avec l'autre entreprise. Généralement, les fans ne regardent pas vraiment la forme de la chaussure, mais la couleur et le logo. Comme Nike était plus célèbre, faire un partenariat avec eux nous a fait monter rapidement en notoriété. Ils font de la publicité pour nous en échange d'une paire de chaussures, voilà le piège, mais je ne lui dis pas. Après 3 heures et avoir signé tous les documents montrant qu'il accepte que nous prenions du terrain à Londres, j'ai envoyé deux personnes de confiance pour surveiller l'avancée de la construction de notre nouveau magasin. Nous sommes implantés dans trois pays : la France, les États-Unis et l'Angleterre. Après tout cela, petite fête au restaurant avec une équipe de 10 personnes, les personnes de la réunion. Nous choisissons un restaurant cinq étoiles bien renommé pour nous faire plaisir. En réalité, nous ne mangeons presque rien, donc nous commandons un McDo ensemble et mangeons dans l'open space. Mais cette fois-ci, c'est l'entreprise qui paie. Il est 14h après avoir terminé de manger, nous faisons un petit tour dans Paris pour voir nos magasins, surtout pour mettre un coup de pression aux salariés. Puis nous reprenons l'avion en direction de Bordeaux Saint-Jean. Normalement, nous rentrons directement à la gare et prenons la voiture pour rentrer chez moi, mais pas cette fois. Je voulais faire quelques achats cette fois-ci. Nous nous arrêtons à l'arrêt de mon lycée, où il y a beaucoup de magasins et de restaurants. Ce qui était prévu était de nous promener avec Clara dans les magasins puis de manger au restaurant. Sauf que... "Et Max, s'il te plaît, on peut aller dans ce magasin ?" demande-t-elle. "Tu rigoles, c'est un magasin de vêtements, tu n'en as pas assez avec les nôtres ?" dis-je avec humour.

"Merci," lui dit-elle en lui faisant un bisou sur le front.

"Mais arrête tes bêtises !"

"Plus fort que moi, désolée, hihi."

"Comment ça plus fort qu'elle ?" demande Anastasia. "Max ! Je veux une explication pour savoir qui c'est !"

Entre Richesse et MalchanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant