Chapitre 34

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Quelques heures plus tard, Lando est douché et changé et a assisté à un rapide débriefing avec toute son équipe, mais aussi à plusieurs interviews et nous pouvons donc, enfin, rentrer chez lui.

Je crois bien que c'était réellement un des meilleurs jours de ma vie. C'était fou et l'ambiance dans le paddock était incroyable. Et j'ai même pu rencontrer de super personnes que j'espère sincèrement revoir très bientôt.

Lorsque nous arrivons à l'appart de Lando, je vais directement dans sa chambre pour prendre une douche et me changer, déjà parce-que j'ai reçu du champagne lors du podium et que ca colle un petit peu, mais aussi car je suis épuisée et que j'ai réellement envie d'enfiler des vêtements confortables.

En plus, apparement Lando a décidé que nous devions passer une soirée tranquille, il m'a annoncé qu'il n'avait pas envie de sortir célébrer. Cela m'a étonnée mais, de ce que j'ai compris, il est fatigué et il ne peut pas se coucher trop tard car il part tôt demain matin à Monaco pour passer quelques jours chez lui.
Ses parents, eux sont repartis chez eux ce soir.

De mon coté j'ai hâte de retrouver mon appartement mais j'appréhende aussi un petit peu de recroiser Mattheo. Même si, évidemment, il y a peu de chance que ça arrive... C'est un grand immeuble quand même... Et puis je me suis dit que je pouvais arrêter de prendre l'ascenseur et plutôt privilégier les escaliers, cela me fera faire du sport, surtout pour monter 10 étages...

Vers 23h, alors que nous avons fini de diner depuis un petit moment et que nous sommes juste en train de trainer sur nos téléphones dans le salon, nous décidons d'aller nous coucher.

Nous n'avons pas eu le temps de ranger la chambre de ses parents donc pour la dernière nuit je vais encore rester dans la chambre de Lando.

Je m'installe sur mon coté de lit mais sens que le regard de Lando est posé sur moi.
Je le regarde et lui fais un petit sourire.

Je sais exactement de quoi on doit discuter et cela me stresse énormément.
On va devoir avoir LA fameuse discussion.

« Donc... » Je commence mais m'arrête car je ne sais pas même pas quoi dire pour lancer la discussion.
Lando se racle la gorge.

« À propos des fleurs... Hmh... » Il se gratte la nuque et je sens qu'il est très gêné et qu'il ne trouve pas ses mots.

« Donc c'est toi qui m'a offert le bouquet de roses pour mon anniversaire, lorsque nous étions à Miami. » Il hoche la tête. « Mais pourquoi ? Je croyais que tu me détestais. »
Il a un petit rire sans joie et détourne le regard.

« Te détester ? Y/n.. Je ne t'ai jamais détesté... Bien au contraire... » Ma bouche s'ouvre et j'en perd les mots. « Enfin si, d'une certaine manière je te déteste, mais seulement car je ne peux pas te sortir de ma tête. Tu es en permanence dans mes pensées et c'est insupportable. »

« Je- Je ne savais pas.. » Je lui réponds, n'ajoutant rien d'autres car à cet instant, les mots me manquent.

« Je pense à toi en permanence. Matin. Midi. Et soir. Même la nuit quand je pense enfin pouvoir être tranquille ton visage apparaît et je ne peux pas l'enlever de ma tête et ça m'empêche même de dormir ! »
Je ne comprends pas ce qu'il se passe, son ton est dur. Comme s'il était énervé de dire tout cela à voix haute.
Et mon coeur bat tellement fort que je suis presque sûre qu'il peut l'entendre.

« Lando je.. » Je commence ma phrase mais il m'interrompt.

« Je te déteste car je ne pense qu'à toi. Depuis la première seconde où je t'ai vu, avant la première course de la saison, quand on s'est foncés dedans. La première chose a laquelle j'ai pensé c'était à quel point tu étais belle. Puis le soir même quand je t'ai aperçu lors du gala, seule, rayonnante dans ta robe orange, perdue au milieu de toutes ces personnes ternes. » Il me fixe pendant quelques secondes avant de reprendre la parole. « Tu es si belle, intelligente, intéressante et tellement d'autres choses que je pourrais passer des heures à énumérer toutes tes qualités. » Il s'approche de moi et je suis toujours en train de le fixer sans rien dire. « Je te déteste de me rendre aussi vulnérable en ta présence. »
Je fronce les sourcils.

Hate is sweetOù les histoires vivent. Découvrez maintenant