Chapitre 35

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Nous avons pratiquement deux semaines de libre avant la prochaine course qui se déroulera en Hongrie et lors de ce temps libre Lando a décidé d'écouter le conseil de ses parents et de m'emmener avec lui à Monaco, n'attendant même pas le mois d'août et que nous soyons tous les deux en vacances.

J'ai été plus qu'étonnée lorsque Lando m'a demandé, à 6h30 ce matin, lorsque j'étais en train de ranger ma valise, d'aller avec lui à Monaco.

Mais d'un autre coté je suis vraiment contente.
Rien que cela me prouve qu'il veut faire les choses bien. Et qu'il souhaite vraiment qu'il se passe un truc entre nous.

Même si, au début, j'ai refusé, car j'étais censée retourner travailler.
Mais Lando a réussit à me convaincre de contacter William, mon patron, pour lui demander de travailler à distance, chose que mon patron a, étonnement, directement accepté.
J'ai beaucoup de chance d'avoir un patron comme le mien car j'en connais beaucoup qui ne sont pas aussi gentils.

Nous sommes donc, actuellement, dans l'avion de Lando, en direction de Monaco.
Je suis assise à une table, sur un siège très confortable et je travaille sur des projets, pour le boulot, que je dois rendre en fin de semaine. J'essaie de m'avancer au maximum dans l'avion pour être plus tranquille pendant la semaine.

En plus, être concentrée sur mon travail me permet de ne pas penser à ma crainte de l'avion.

Lando, lui, est assis dans le fauteuil face au mien et traine sur son téléphone.
Il m'a dit qu'il regardait son agenda pour voir les rendez-vous qu'il avait cette semaine et pour voir quels étaient les moments que nous pouvions passer ensemble pour qu'il me fasse visiter l'endroit où il vit.

J'ai vraiment hâte d'atterrir, et pas seulement parce-que je n'aime pas l'avion, mais parce-que j'ai vraiment hâte de découvrir le cadre de vie de Lando et son appartement.

Lorsque nous atterrissons je range toutes mes affaires dans mon sac à main et suis Lando en dehors de son avion privé. Nous grimpons directement dans la voiture de Lando qui se trouve à l'extérieur et je suis choquée lorsque nous sortons de l'aéroport de voir des centaines de fans qui se trouvent là.

Lorsqu'elles voient la voiture elles se mettent à hurler de joie et Lando fait quelques gestes de la main et leur sourit. Moi, à coté, je suis complètement pétrifiée sur mon siège.

« Tout va bien ? » Me demande Lando avec un regard inquiet.
Je hoche la tête rapidement.

« Oui oui, je suis juste un petit peu choquée du monde qu'il y avait. Comment est-ce qu'ils savaient que nous serions là ? »
Il hausse les épaules.

« Ça arrive souvent mais très sincèrement, même moi je ne sais pas comment ils savent. Je pense qu'ils vont là bas et attendent juste pendant des heures, dans l'espoir de voir quelqu'un de connu. Là c'était moi mais ça aurait pu être Max, Charles ou même George. »

« Ils vivent aussi à Monaco ? » Il hoche la tête.

« Oui et d'ailleurs on se voit souvent pour aller à la salle de sport, jour au padel ou juste pour manger ensemble. »
Je lui souris.

Je trouve cela génial que les pilotes s'entendent aussi bien en dehors de la piste.

« Est-ce que tu t'entends bien avec tous les autres pilotes ? » Je lui demande, curieuse.
Il garde ses yeux fixés sur la route mais se met à sourire.

« Pas tous non. Je ne déteste personne mais il y en juste certains avec lesquels je n'ai pas vraiment d'affinités et je n'ai pas forcément très envie de leur parler. » Je fais un sourire en coin.
Ouhh je me demande de qui il parle quand même.

Hate is sweetOù les histoires vivent. Découvrez maintenant