Livai x Reader - La mort n'est qu'un jeu

Chapitre 3

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Choix du bataillon

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Ma matinée aurait pu être paisible, si Petra n'avait pas explosé en crise d'euphorie, quand Erica est entrée dans la chambre, pour lui expliquer qu'elle allait choisir le bataillon d'exploration.

La tête toujours dans l'oreiller, je projette le couteau que j'avais préalablement dissimulé sous mon oreiller, un léger sifflement se fit entendre quand celui-ci a traversé l'air avant qu'il ne se plante fermement sur la porte, entre Petra et Erica, qui suite à cela me regarde totalement choqué.

— Encore un son Petra, et la prochaine fois il atterrira entre tes yeux, compris la godiche ?

Je ne suis pas du matin, mais pas comme quelqu'un de lambdas qui n'est pas du matin, non.

Je. Ne. Suis. Pas. Du. Matin.

— T'es complément malade ma parole ! Tu vas traumatiser Erica en plus.

— Et ? Elle veut aller dans le bataillions d'exploration, non ? C'est pas pour ça que vous buglez depuis 1h ? Si elle est traumatisée pour un simple couteau, elle tiendra pas 2 min à l'extérieur des murs. — Je commence à me lever doucement et enfile mon uniforme.

Je comprends pas pourquoi Petra se réjouit, envoyé une gamine de 16 ans en terrain hostile, autant l'envoyé à la morgue directement. J'aime bien Petra mais y a des limites.

— C'est le moment où tu essayes de nous dissuader de te suivre, parce que tu tiens à nous ? — Me dit Petra.

Je tique sur sa phrase. Est-ce que j'essaye vraiment de faire ça ? C'est vrai que, depuis que j'ai ce petit groupe d'amis, j'ai changé, je suis beaucoup plus sincère dans ce que je dis. Je me force moins paraitre souriante en toute circonstance, et je ne me suis aussi jamais inquiété pour personne dans ma vie, seulement "ma famille".

J'ai un sentiment étrange, de l'inquiétude ? De la peur ? Pourquoi j'ai un sentiment étrange dans ma poitrine ?

— Loin de moi de t'enlever cette idée, bécasse comme tu es, si je te donnais toutes les raisons de monde de pas y aller, tu n'en ferais quand même qu'à ta tête. — Je repris plus sérieusement. — Par contre j'ai du mal à savoir pourquoi tu te réjouis qu'Erica vienne, toi encore t'as les capacités pour rester en vie, mais elle, se n'est qu'une gamine. Qui la protègera une fois dehors ?

— Toi.

La réponse d'Erica me prit de court, je l'ai toujours vue comme une petite poupée en porcelaine, mais la elle se tenait devant moi bien droite, et fière. Les gens deviennent fous ou quoi ?

Je ricane un peu, avant de répondre.

— Moi ? Et je peux savoir pourquoi ?

— Parce que c'est toi que j'ai choisis, quand je suis rentré dans l'armé, j'avais perdu toute ma famille à cause de la famine. Je n'ai plus rien, au début tous les entrainements mon lessivé, personne ne m'adressait la parole. Tout le monde sauf toi.

Un temp de latence se fit, je crois que j'ai du mal à assimiler l'information.

— J'ai juste été là au bon endroit, au bon moment dans t'a vie, ne mon considère pas comme une sauveuse ou t'as pseudo-mère de substitution. — Faut que je me calme, ce n'est qu'une enfant. — C'est vrai que je te porte dans mon cœur, c'est pour ça que je n'ai pas envie que tu prennes le risque de venir. Je serais pas capable de te protéger à l'extérieur, tu comprends ?