Chapitre 14

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Ces mots résonnent encore dans ma tête alors que je suis assise dans ma chambre, enveloppée dans le silence pesant qui s'est installé après le départ du Major. Je n'ai pas pris la peine d'aller manger avec les autres, trop absorbée par mes pensées et la fatigue qui me grignote le corps et l'esprit. Le cliquetis lointain de la vaisselle et les rires étouffés qui filtrent à travers les murs me rappellent que la vie continue, indifférente à mes tourments.

Soudain, on frappe à ma porte. Je mets quelques secondes à répondre, le temps de rassembler mes forces dispersées.

— Entrez.

La porte s'ouvre doucement et Erica apparaît, son visage habituellement joyeuse et enthousiaste affiche une expression légèrement préoccupée.

— Tp, tu n'es pas descendue dîner, j'ai cru bon de vérifier si tout allait bien.

— Merci, je n'avais juste pas très faim. — dis-je, évitant son regard.

— Je vois.

Je l'entends s'approché de moi, et une légère pression se fait ressentir sur mon lit. J'entends Erica prendre une légère inspiration avant de reprendre la parole.

— Tu sais que je suis la si tu as besoin de me parler, je le sens quand quelque chose te préoccupe.

Je me retrouve légèrement vers elle, toujours allongé dans mon lit. Je la fixe, ses cheveux son bouclé ainsi que sa petite frange qui retombe sur son front. Ses yeux bleu, me scrutent attendant mes prochains mots.

Mais rien ne me vient.

— Je sais qu'il continue à t'envoyer des lettres. — lâche-t-elle.

— Ah, tu les as lus ?

— Oui parce que tu ne le fais pas.

— Et pourquoi je le ferais ?

Son regard me fuis à présent. Elle a peur, et elle a raison.

— Cette homme est dangereux. Je ne l'aime pas.

— Il ne cherche pas à se faire aimer.

— Pourquoi tu gardes ses lettres ?

Ça question me pris de cours, l'homme à qui elle fait allusion, est un homme au placé. Il est venu me causé énormément d'ennuie, et j'ai sacrifié beaucoup de chose pour être dans ses petits papier, y compris mon âme.

Oui, cet homme pourrait être comparé au diable : demandez-lui quelque chose et vous le regretterez toute votre vie.

Si je pouvais tout recommencé est-ce que je ferais pareille ?

— Tp ? — Erica me ramène à la réalité.

— Je n'ai pas envie de parler de ça tu veux bien ?

— Bien.

A la suite de sa phrase, elle vient s'allonger près de moi pour m'enlacer.

— Tu dois pas t'entrainer toi ? Il n'y a que moi qui soit punis.

— Oui, je sais c'est le Caporal-chef et le Major qui mon dit d'aller te voir.

Ah oui ? Intéressant.

— Que penses-tu d'eux ?

— Le caporal-chef à le gout du thé noir, mais un thé noir assez aigre, et le Major un gout de terre mélanger au chocolat.

Je lâche un rire franc, Erica me regarde en souriant.

— De terre au chocolat ? Comment ton cerveau peut inventer une telle chose.

Livai x Reader - La mort n'est qu'un jeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant