Chapitre 6

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Dortoir / 22 :00

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Après notre petite entrevue, le Major gentlemen qu'il est, décide de m'accompagner vers la chambre. Tant mieux, j'avais pas envie de me retrouver seule avec le mini pouces. Il va vraiment finir par poser problème, chaque secret finit toujours par être découvert. Sauf qu'avec lui, si un jour il le sait, je ne suis pas sûre d'en ressortir en vie.

Une fois rentré dans la chambre, je vois que Petra a pris le lit de droite. Elle me connaît bien. Je vois que nos habitudes ne changent pas. Je suis par la suite assené et 200 000 questions, par seconde, c'est qu'elle débite bien la petite.

— Écoute, Petra je suis fatigué. Je suis pas apte, à t'écouter ni même à te répondre.

Elle me regarde agacer.

— Oui, je l'avais bien compris, vue ton petit 1vs1 avec le Caporal-Chef. Je savais que tu cachais bien ton jeu, mais pas que tu pouvais faire des miracles ! — Elle semble vraiment prise au dépourvu.

— J'ai vraiment eu de la chance pour être honnête, je pense que je suis l'une des seules recrues ici, à toujours avoir une arme sur moi.

Réponse honnête pour une personne honnête.

— Enfin quand même, j'ai rencontré les autres membres de l'escouade. Ils ont hâte de voir, qui a réussi à tenir tête au grand caporal-chef Livai.

Je tique.

— Dit donc, t'arrive à faire des euphémismes toi maintenant ? — Elle rigole à ma phrase, mais je repris assez rapidement. — J'ai pas trop envie de m'en venter pour être honnête, il était vraiment pas à fond.

— Comment tu peux savoir ?

Parce que c'était moi le bookmaker, lors de ses combats donc oui Petra, s'il avait voulu nous exploser il l'aurait fait.

— Une impression, rien de plus.

Elle n'ajoute rien, enfin je peux tester mon merveilleux lit.

— Et en ce qui concerne ce matin ? Avec Erica ?J'enfonce la tête dans mon oreiller à la suite de sa question.

Fait chier, j'avais totalement oublié cette histoire. Quels mensonges je vais bien pouvoir lui raconter ? J'ai pas envie de me prendre la tête avec ça, surtout si c'est pour lui mentir.

— J'en sais rien, j'ai pas trop envie d'en parler.

Elle me regarde m'assoir sur le lit en face d'elle, je la sens préoccuper. C'est pas comme si j'avais fondu en larme, ou fait une crise de panique. J'entends juste des voix dans ma tête, c'est pas la mort non plus.

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En vrai si, ça m'inquiète. Je pense pas être folle, ou je crois que je préférais l'être, notre monde est assez étrange. Et c'est en partie pour comprendre ce phénomène, que je me suis tirer des bas-fonds, j'avais qu'un seul indice. "Le loup blanc", un indice assez mince ma foi, mais fallait bien que je tente le coup.

Pour avoir plus d'information, j'ai dû travailler avec des types peu orthodoxes. Mais j'ai toujours été droite dans mes bottes, j'ai beau vouer une profonde rancœur pour l'espèce humain, je ne souhaite pas devenir comme eux.

Livai x Reader - La mort n'est qu'un jeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant